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Les Etats-Unis libèrent une partie de leurs réserves stratégiques de pétrole

Les Etats-Unis libèrent une partie de leurs réserves stratégiques de pétrole

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la libération de 5 millions de barils provenant de leurs réserves stratégiques de pétrole, invoquant la nécessité de tester la fiabilité d'un système chamboulé par les nombreuses évolutions des infrastructures énergétiques du pays.

"Afin d'évaluer de manière adéquate les capacités du système (des réserves stratégiques de pétrole) dans l'éventualité d'une perturbation, le ministère de l'Energie a autorisé aujourd'hui la libération et la vente de jusqu'à 5 millions de barils de pétrole brut", a indiqué le porte-parole du ministère américain (DoE) Bill Gibbons, dans un communiqué.

Le DoE précise que le contrôle continu des capacités de mise sur le marché de ses réserves stratégiques de brut est requis par la loi américaine.

La nécessité de mener un test apparaissait de plus en plus pressante au regard "des évolutions majeures" intervenues dans le paysage énergétique du pays en raison "de l'accroissement considérable de la production de pétrole brut", a expliqué le ministère.

Il cite "l'expansion du système d'oléoduc, la création de nouvelles infrastructures (...) et l'utilisation accrue des terminaux pétroliers du pays".

La décision de libérer ces réserves "était en discussion depuis de nombreux mois au sein du ministère", a-t-il précisé.

Les Etats-Unis ont considérablement accru leur capacité de production de brut au cours des dernières années en raison de l'explosion des nouvelles techniques d'extraction du pétrole et du gaz de schiste et du forage horizontal.

Les Etats-Unis n'avaient pas mené une telle opération "test" depuis 1990, a précisé le ministère.

La dernière libération de réserves stratégiques de pétrole est toutefois plus récente, datant de 2011, lorsque le pays avait relâché quelque 30 millions de barils d'or noir en coordination avec l'Agence internationale de l'Energie (AIE).

"Les Etats-Unis disposant au total de réserves supérieures à l'équivalent de 200 jours de leurs importations nettes en brut (contre un minimum de 90 jours de réserves requis, ndlr), ils sont habilités à procéder" à un tel test "dans le strict respect des exigences de l'AIE", a indiqué mercredi cette institution dans un communiqué.

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