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Villepin: 100.000 euros de bonus de retraite pour une journée de travail (presse)

Villepin: 100.000 euros de bonus de retraite pour une journée de travail (presse)

Après 10 ans d'absence au ministère des Affaires étrangères, l'ancien Premier ministre de droite et chef de la diplomatie française, Dominique de Villepin, y a effectué une journée de travail afin de percevoir un bonus de retraite de 100.000 euros, a affirmé mardi un quotidien britannique.

Selon le site internet du quotidien conservateur Daily Telegraph, qui cite des sources non identifiées au ministère des Affaires étrangères, M. de Villepin a effectué en septembre une journée de travail au Quai d'Orsay afin de toucher cette somme à six chiffres.

M. De Villepin, 60 ans, a débuté sa carrière en 1980 comme diplomate au ministère français des Affaires étrangères. Il y est resté jusqu'en 1993, avec des affectations notamment dans les ambassades françaises à Washington ou New Delhi. Il était revenu au Quai d'Orsay comme ministre entre 2002 et 2004.

Selon le quotidien britannique, sa journée de travail de septembre dernier lui a permis de faire valoir des droits à la retraite prévoyant le versement d'un bonus de 100.000 euros. Ce versement aurait été autorisé par le gouvernement socialiste au pouvoir en France, affirme le Daily Telegraph.

Interrogé mercredi matin, le Quai d'Orsay a souligné que l'ancien ministre avait bénéficié d'un "dispositif de fin d'activité anticipé" et que "cela n'avait rien d'exceptionnel". Le ministère n'a toutefois pas confirmé le montant évoqué par le journal ni la journée de travail effectuée en septembre.

Selon le quotidien britannique, la raison et les détails de ce droit à une prime de retraite ne sont pas clairs, et le journal précise que ses tentatives pour obtenir des éclaircissements auprès du ministère français sont restées vaines.

Ces sources ministérielles ont précisé que l'accord du ministre des Affaires étrangères, le socialiste Laurent Fabius, est "probablement" nécessaire afin d'autoriser un tel versement, qui n'aurait toutefois rien d'illégal.

Selon un porte-parole de M. de Villepin, cité par le Telegraph, il y aurait eu "une erreur administrative que M. de Villepin a déjà demandé de rectifier auprès des autorités compétentes dès qu'il en a été fait état", sans préciser de quelle erreur il s'agissait, ou si l'argent avait été remboursé.

Un porte-parole du ministère, également cité par le journal, a ajouté qu'il n'y avait "pas eu de traitement discrétionnaire ou préférentiel" à l'égard de celui qui occupa le poste de Premier ministre de 2005 à 2007, sous la présidence de Jacques Chirac.

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