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USA: une proche d'Hillary Clinton soupçonnée de fraude aux primaires 2008

USA: une proche d'Hillary Clinton soupçonnée de fraude aux primaires 2008

Une ancienne proche conseillère d'Hillary Clinton lors des primaires démocrates de 2008 aurait fait financer des activités de campagne de façon illégale, selon des documents de la justice américaine rapportés mardi par le Washington Post.

Un homme d'affaires américain, Jeffrey Thompson, a plaidé coupable lundi dans une affaire distincte de financement électoral pour la mairie de Washington. Mais dans les documents du parquet fédéral, datés du 7 mars et publiés par le quotidien, M. Thompson raconte comment la conseillère d'Hillary Clinton, Minyon Moore, l'a convaincu en 2008 de financer en toute discrétion des activités électorales au profit de la candidate démocrate.

Aucune preuve n'implique directement Mme Clinton. Sa campagne est désignée sous le titre de "campagne présidentielle 1" dans les documents.

Le nom de Minyon Moore n'apparaît pas non plus dans les documents de justice, où seul un "individu A" est cité, mais selon le Washington Post, il s'agit bien de cette responsable.

Minyon Moore est décrite comme une proche de l'ancien président Bill Clinton et de son épouse, engagée en 2008 dans une bataille fratricide contre Barack Obama pour la nomination du parti démocrate à la présidentielle.

Selon le plan décrit par M. Thompson, Minyon Moore pilotait cette campagne de l'ombre, dans quatre Etats américains et à Porto Rico, où se déroulaient des primaires serrées.

Par exemple, l'argent de M. Thompson a servi, selon lui, à rémunérer des militants d'une association de défense des droits des Hispaniques, pour qu'ils fassent du porte-à-porte au nom d'Hillary Clinton.

Au total, les dépenses se sont élevées à 608.750 dollars.

Les dépenses électorales doivent être déclarées aux Etats-Unis et les montants des dons directs aux candidats présidentiels sont plafonnés.

La porte-parole du cabinet de conseil de Mme Moore a indiqué au quotidien que celle-ci avait toujours agi dans le respect de la loi.

Les faits pourraient en outre être prescrits, le délai étant dans ce cas-là de cinq ans, selon le Post.

ico/sam

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