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Ukraine : un climat peu favorable à la diplomatie, juge Washington

Ukraine : un climat peu favorable à la diplomatie, juge Washington

Le département d'État américain juge que les réponses apportées par Moscou à ses propositions sur l'Ukraine ne créaient pas un environnement favorable à la diplomatie, a indiqué une porte-parole du bureau de John Kerry, mardi.

Cette déclaration a été faite après un entretien téléphonique entre les chefs de la diplomatie des deux pays, l'Américain Kerry et le Russe Sergueï Lavrov. Ils ont discuté notamment, d'un plan de sortie de crise en Ukraine.

« Il faut cependant que l'environnement soit le bon et que l'objectif soit de protéger l'inviolabilité et la souveraineté de l'Ukraine. De toute évidence, nous ne l'avons pas observé dans les réponses que nous avons reçues », a noté la porte-parole du département d'État, Jen Psaki.

Kerry a toutefois indiqué qu'il était prêt à poursuivre ses contacts réguliers avec Lavrov. Il semblerait par ailleurs que la probabilité que le secrétaire d'État américain se rende en Russie pour poursuivre les discussions, « soit très faible », même s'il demeure ouvert à l'idée.

À Moscou, le ministère russe des Affaires étrangères a rapporté que Lavrov avait insisté sur la nécessité de trouver une solution à la crise ukrainienne qui prenne en compte les intérêts de toutes les communautés dans toutes les régions. Du côté américain, Jen Psaki a ajouté que « toute nouvelle escalade fermerait davantage la porte à la diplomatie ».

« C'est inacceptable », dit John Baird

« On va travailler avec nos alliés, les États-Unis, l'Union européenne, afin d'envoyer le message à la Russie que son action militaire n'est pas quelque chose d'acceptable en 2014 », a de son côté déclaré le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, en entrevue à RDI.

M. Baird souligne qu'il est « absolument inacceptable » de tenir un référendum avec seulement 10 jours d'avis et en l'absence d'observateurs internationaux.

« On ne voit aucun changement dans la position du gouvernement Poutine à Moscou, déplore M. Baird. Les représentants de la Russie disent qu'il n'y a pas d'opération militaire, que ce sont seulement des activistes de l'Ukraine, mais ce n'est pas le cas. »

M. Baird précise que les alliés de l'Ukraine continuent de tenir des réunions afin d'explorer de possibles sanctions à imposer à la Russie. « Aucune décision n'a toutefois encore été prise », a conclu le ministre canadien.

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