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Pour Obama, un 3e mandat serait aussi mauvais que "Very bad trip 3"

Pour Obama, un 3e mandat serait aussi mauvais que "Very bad trip 3"

Barack Obama a catégoriquement écarté l'idée d'un troisième mandat à la tête des Etats-Unis, que lui interdit de toute façon la Constitution, estimant qu'il serait aussi mauvais que le troisième film de la franchise "Very bad trip".

Dans un entretien avec le comédien Zach Galifianakis mis en ligne mardi sur le site internet humoristique "FunnyOrDie.com", M. Obama s'est vu demander ce que cela faisait d'être "le dernier président noir des Etats-Unis".

"Et ça fait quoi, de parler à un président pour la dernière fois?", a rétorqué M. Obama.

"Ca doit craindre, de ne pas pouvoir être candidat une troisième fois" à la présidence, a alors hasardé M. Galifianakis. Le 22e Amendement à la Constitution américaine, adopté en 1947, limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

"Non, je pense que c'est une bonne idée", a répondu M. Obama, sans se départir de son sérieux. "Une troisième fois, ce serait comme faire un troisième +Very bad trip+. Ca n'a pas tellement marché, si?", a-t-il ajouté. Zach Galifianakis est l'un des héros de cette franchise de comédies, inaugurée en 2009 et qui a connu deux suites, en 2011 et 2013.

Or, "Very bad trip 3" a constitué l'une des grandes déceptions au box-office nord-américain l'année dernière. Il est à peine rentré dans ses frais de production et ne recueille que 19% des suffrages sur le site "RottenTomatoes.com" qui compile les jugements des critiques de cinéma.

Le premier "Very bad trip", avec le bourreau des coeurs Bradley Cooper et Ed Helms au générique aux côtés de M. Galifianakis, avait en revanche rapporté près de dix fois son budget au box-office nord-américain.

M. Obama a aussi estimé, dans le but évident d'énerver M. Galifianakis, que le succès de "Very bad trip" devait tout à Bradley Cooper.

L'insolite entretien présidentiel, via ce site internet prisé par les jeunes, avait pour but de promouvoir la réforme de l'assurance-maladie. Les inscriptions initiales à ce dispositif seront closes fin mars, et l'administration démocrate cherche à convaincre les jeunes adultes d'y participer pour faire baisser les coûts des assurances par mutualisation des risques.

Or, le lancement du site internet gouvernemental "Healthcare.gov" début octobre 2013 a été marqué par de graves ratés, et l'objectif officieux de sept millions de nouveaux assurés via ce système pourrait être difficile à atteindre d'ici à la fin du mois.

tq/are

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