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Le pétrole finit en net recul à New York, juste au-dessus des 100 dollars

Le pétrole finit en net recul à New York, juste au-dessus des 100 dollars

Les cours du pétrole ont terminé en nette baisse mardi à New York, tout juste au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars le baril, dans un marché attentiste avant la parution d'un rapport sur les stocks de brut aux Etats-Unis.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril a cédé 1,09 dollar à 100,03 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le pétrole américain a cédé du terrain alors que le marché anticipait une nouvelle hausse des stocks de brut au cours de la semaine achevée le 7 mars, a noté Tim Evans de Citi Futures.

Selon les experts interrogés par l'agence de presse Dow Jones Newswires, les stocks auraient en moyenne progressé de 2 millions de barils, tandis que les réserves d'essence et de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) auraient respectivement baissé de 1,6 million de barils et de 400.000 barils.

Si l'augmentation des stocks de brut était confirmée mercredi par les chiffres du ministère américain de l'Energie (DoE), il s'agirait de leur huitième semaine de hausse consécutive.

Cela ne constituerait pas pour autant une surprise pour les experts, les Etats-Unis se trouvant en pleine saison de maintenance des raffineries américaines, un phénomène qui tend à peser provisoirement sur la demande en pétrole.

Les chiffres du DoE sont regardés de très près par les opérateurs sur le marché du pétrole qui les considèrent comme un baromètre de la demande du plus grand consommateur mondial de brut.

A Londres comme à New York, le marché a par ailleurs peiné à trouver une direction alors qu'"il ne se passe pas grand chose" sur le front économique, a relevé Matt Smith, analyste en matières premières chez Schneider Electric.

Sur le plan géopolitique cependant, les investisseurs continuaient à surveiller la situation géopolitique en Libye notamment, après un nouveau rebondissement dans l'affaire du pétrolier nord-coréen transportant une cargaison achetée à des rebelles autonomistes.

Arraisonné lundi soir par les autorités libyennes, selon leurs déclarations, le navire a échappé mardi à son escorte, illustrant l'impuissance du gouvernement central de Tripoli face à la situation chaotique dans le pays.

Le pétrolier est le premier bateau à avoir reçu une cargaison des rebelles depuis que ces derniers bloquent des terminaux pétroliers pour réclamer l'autonomie de la région orientale de la Libye.

Depuis juillet 2013, ces blocages ont provoqué une chute de la production à 250.000 barils par jour, contre près de 1,5 million b/j auparavant.

Les craintes du marché ont été en outre accentuées mardi par l'annonce du limogeage du Premier ministre libyen, Ali Zeidan, à l'issue d'un long bras de fer entre l'exécutif et le législatif qui a quasiment paralysé le pays.

ppa/jum/sam

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