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France: la justice refuse de statuer sur la saisie des agendas de l'ex-président Sarkozy

France: la justice refuse de statuer sur la saisie des agendas de l'ex-président Sarkozy

La justice française s'est refusée à statuer mardi sur la demande de Nicolas Sarkozy contre la saisie de ses agendas dans le cadre de l'affaire de la milliardaire Liliane Bettencourt, ouvrant la voie à ce qu'ils puissent être utilisés contre lui dans d'autres dossiers.

La plus haute juridiction française, la Cour de cassation, a jugé qu'il n'y avait pas lieu de statuer sur cette demande, faite dans le cadre de l'affaire d'abus de faiblesse présumé de la milliardaire Liliane Bettencourt, dans la mesure où l'ancien président français a bénéficié d'un non-lieu dans ce dossier.

Mais ces agendas sont susceptibles d'intéresser les juges dans d'autres dossiers à l'instruction, alors que Nicolas Sarkozy est cité dans plusieurs affaires.

Les agendas de M. Sarkozy figurent ainsi dans la procédure sur l'arbitrage dont a bénéficié en 2008 l'homme d'affaires Bernard Tapie dans son litige avec le Crédit Lyonnais sur la vente de l'équipementier sportif Adidas.

Ils sont aussi susceptibles d'intéresser les juges enquêtant sur des affaires embarrassantes pour l'ancien pouvoir comme les accusations de financement de la campagne de 2007 par l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

C'est précisément lors d'écoutes dans ce dossier qu'a été interceptée une conversation entre Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog, qui a donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire pour violation du secret de l'instruction et trafic d'influence.

Ces écoutes ont suscité de vives protestations chez les avocats.

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