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Quatre activistes ukrainiens détenus en Crimée, selon plusieurs activistes

Quatre activistes ukrainiens détenus en Crimée, selon plusieurs activistes

Des activistes et une famille ont affirmé dimanche à l'AFP que quatre activistes soutenant l'intégrité de l'Ukraine étaient détenus dans la région séparatiste ukrainienne de Crimée contrôlée par des forces russes.

L'information ne pouvait pas être confirmée auprès de sources indépendantes en raison de l'absence de contrôle de la péninsule séparatiste de Crimée par la police ukrainienne, aux ordres de Kiev,.

Le journaliste Olexi Byk, du site d'information ukrainien Glavkom, a déclaré à l'AFP avoir vu 20 hommes armés autour de deux femmes, à genoux et les mains liées, près du village d'Armiansk, un des deux points d'accès à la Crimée.

"Leurs affaires étaient éparpillées sur la route", a ajouté M. Byk, qui a vu notamment des autocollants de soutien au mouvement pro-européen de contestation de Maïdan. Il dit également avoir vu un tatouage caractéristique sur le bras d'une des femmes en hommage aux manifestants tués lors de la répression de Maïdan par la police aux ordres du président déchu Viktor Ianoukovitch.

Les groupes d'autodéfense composés de partisans du rattachement de la Crimée à la Russie avaient indiqué qu'ils repousseraient toute tentative d'importer le mouvement de Maïdan dans la péninsule de Crimée.

Un porte-parole du mouvement Euromaïdan, Svyatoslav Iouroch, affirme qu'il ne s'agit pas de deux mais trois activistes qui ont disparu: Olexandra Ryajtseva, Olena Maximenko et Kateryna Boutko.

"Nous sommes très inquiets car cela pourrait être très dangereux pour leur vie", a dit M.Iouroch.

Dans un second incident, Serguiï Kovalski, 27 ans, a affirmé que son père Anatoli et un second homme, Andrei Chtchenkoun, ont été emmenés par des hommes alors qu'ils se trouvaient à la gare de Simféropol pour récupérer des fournitures pour l'organisation d'une manifestation de soutien aux autorités de Kiev.

Les hommes qui les ont emmenés appartenaient aux groupes d'"autodéfense", les militants pro-russes qui en Crimée accompagnent souvent les forces russes, selon Serguiï Kovalski.

Joint par téléphone, le ministère ukrainien de l'Intérieur n'était pas en mesure de confirmer ou d'infirmer ces deux incidents puisqu'il ne contrôle plus de facto la Crimée.

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