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Passagers suspects à bord du Boeing disparu: possible trafic de passeports en Thaïlande

Passagers suspects à bord du Boeing disparu: possible trafic de passeports en Thaïlande

La police thaïlandaise a annoncé dimanche enquêter sur un possible trafic de passeports, les réservations avec deux passeports européens suspects sur le vol de Malaysia Airlines disparu depuis samedi ayant été faites en Thaïlande.

Un Autrichien du nom de Christian Kozel et un Italien du nom de Luigi Maraldi apparaissent sur la liste des passagers, mais ils n'étaient à bord.

Tous les deux se sont fait voler leur passeport en Thaïlande en 2012 et 2013, a confirmé l'organisation policière internationale Interpol.

Des informations de vol consultées par l'AFP montrent que les deux billets d'avion à leur nom ont été réservés le 6 mars 2014 et émis dans la ville de Pattaya, station balnéaire de Thaïlande.

Les deux billets électroniques portent des numéros consécutifs et ont tous deux été payés en bahts, la monnaie thaïlandaise.

Kozel devait voler de Kuala Lumpur à Pékin, avant de poursuivre son voyage vers Amsterdam et Francfort. Maraldi devait voler quant à lui jusqu'à Amsterdam puis Copenhague.

Un haute responsable de la police thaïlandaise a déclaré à l'AFP que la police thaïlandaise enquêtait sur un possible trafic de passeports volés à Phuket, station du sud du pays, où le passeport de Maraldi a été volé.

Maraldi s'est d'ailleurs présenté dimanche à la police à Phuket, ont précisé les autorités.

"Il a dit qu'il n'était pas dans l'avion et que son passeport avait été volé l'an dernier", a expliqué le lieutenant colonel Akanit Danpitaksart, à l'AFP.

Il a précisé ne pas avoir d'informations sur le passeport de Kozel, mais la diplomatie autrichienne a précisé dimanche qu'il avait été dérobé sur un vol Phuket-Bangkok.

Dans un communiqué, Interpol indique qu'aucun contrôle n'a été effectué dans aucun pays sur les passeports volés entre le moment où ils sont entrés dans la base de l'Organisation et le décollage du vol.

"S'il est trop tôt pour spéculer sur un lien éventuel entre les passeports volés et l'avion disparu, il est très préoccupant que des passagers aient pu embarquer sur un vol international avec un passeport volé enregistré dans les bases de données d'Interpol", indique le secrétaire général de l'organisation Ronal Noble.

"C'est une situation à laquelle nous espérions ne jamais être confrontés". "Depuis des années Interpol se demande pourquoi les pays doivent attendre une tragédie pour mettre en place des mesures de sécurité prudentes aux frontières et aux portes d'embarquement", poursuit-il.

La Malaisie a ouvert dimanche une enquête pour terrorisme après la disparition de ce Boeing 777 de Malaysia Airlines avec 239 personnes à bord.

bur-lm/dth/ih

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