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Irak: au moins 18 morts dans un attentat suicide contre un barrage routier

Irak: au moins 18 morts dans un attentat suicide contre un barrage routier

Un kamikaze a fait détoner sa ceinture d'explosifs contre un barrage routier en Irak dimanche, tuant 18 personnes et endommageant des dizaines de véhicules qui attendaient pour traverser, ont indiqué des sources médicales et de sécurité.

L'explosion s'est produite à un moment de grande affluence, à l'entrée nord de la ville de Hilla, chef-lieu de la province de Babil à 95km au sud de Bagdad, et a fait 75 blessés, ont ajouté ces sources.

"Certaines des victimes ont été brûlées vives à l'intérieur de leur véhicule", a rapporté un officier de police.

Parmi les tués figurent cinq policiers, ont précisé un officier de l'armée et une source médicale.

A Abou Ghraïb, à l'ouest de Bagdad, une fusillade a éclaté à un autre barrage, où des hommes armés ont abattu au moins deux soldats et en ont blessé un autre. Un colonel de police et deux policiers ont par ailleurs péri dans trois attaques au nord de Bagdad.

Ces attaques interviennent au lendemain de deux fusillades à des barrages routiers au nord de Bagdad, dans lesquelles deux collégiens et trois policiers ont péri.

Les barrages routiers, comme tous les lieux fréquentés tels les cafés, les restaurants, les marchés ou encore les mosquées et les stades de football, sont régulièrement ciblés par des attentats.

L'Irak connaît sa pire flambée de violence depuis cinq ans, et les autorités ne parviennent pas à mettre un terme aux attaques quotidiennes visant civils et forces de l'ordre.

Depuis le début 2014, plus de 1.850 personnes ont été tuées, dont plus de 120 en mars, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et des services de sécurité.

Alors qu'experts et diplomates étrangers ont appelé à un dialogue entre les sunnites et le gouvernement, ce dernier a décidé de privilégier une ligne dure à l'approche des élections législatives prévues en avril.

Dans un entretien diffusé samedi soir, M. Maliki a ainsi assuré que les accusations selon lesquelles son gouvernement marginalise la minorité sunnite étaient alimentées par "des personnes sectaires liées à des agendas étrangers, avec une incitation saoudienne et qatarie", et accusé Doha et Ryad d'être "les premiers responsables des violences entre communautés, du terrorisme et de la crise de sécurité en Irak".

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