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Avion disparu en Asie : une porte de l'appareil possiblement retrouvée

Avion disparu en Asie : une porte de l'appareil possiblement retrouvée

Les autorités vietnamiennes disent avoir trouvé une porte qui pourrait appartenir à l'avion de Malaysian Airlines disparu en plein vol il y a deux jours.

L'objet repéré par l'équipe de secours, a été retrouvé à proximité de l'île de Tho, où avaient été découvertes des traces de carburant samedi.

Pour l'instant, les autorités envisagent plusieurs possibilités pour expliquer la disparition de l'avion. Dimanche, une source proche de l'enquête a indiqué que l'avion aurait pu se désintégrer en plein vol.

« Le fait que nous soyons toujours incapables de trouver des débris semble indiquer que l'appareil s'est probablement désintégré à environ 35 000 pieds », a expliqué une source à l'agence de presse Reuters.

L'hypothèse du terrorisme semble avoir aussi été évoquée. Une enquête a révélé qu'au moins quatre passagers de l'appareil avaient une identité suspecte. Deux d'entre eux sont montés à bord grâce à des passeports volés.

Le Boeing 777-200 a disparu des radars un peu plus d'une heure après son décollage de Kuala Lumpur samedi matin. L'avion effectuait la liaison vers Pékin, en Chine. Les recherches se concentrent en mer de Chine méridionale, où il semble plausible que l'appareil se soit abîmé.

L'appareil a-t-il fait demi-tour?

Pour la première fois dimanche, les autorités malaisiennes ont évoqué la possibilité que l'avion ait fait demi-tour peu après son décollage. Elles se fient à des informations de la surveillance radar civile.

Les 22 avions et 40 navires de différentes nationalités qui sont impliqués dans les recherches ont donc étendu le périmètre de l'enquête à la côte de la Malaisie.

« Ce que nous avons fait, c'est examiner les enregistrements du radar qui sont à notre disposition et nous avons réalisé qu'il y avait une possibilité que l'appareil ait effectué un demi-tour », a déclaré Rodzali Daud, chef de l'armée de l'air malaisienne, au cours d'une conférence de presse.

Mais le président de Malaysia Airlines est sceptique, arguant que les alarmes de l'appareil se seraient déclenchées si l'avion avait dévié de sa route prévue. De plus, le pilote n'a rien communiqué d'anormal aux équipes au sol et les conditions météorologiques étaient bonnes.

Le FBI s'en mêle

L'annonce que deux passagers du vol MH370 voyageaient avec des passeports volés a intensifié l'enquête sur un possible attentat terroriste.

Un Autrichien et un Italien qui figuraient sur la liste des passagers n'étaient pas à bord du vol et les deux hommes avaient rapporté s'être fait voler leur passeport, en 2012 et en 2013.

Interpol avait inscrit auparavant au moins deux passeports des passagers de ce vol dans son registre des passeports volés ou perdus. L'agence internationale a expliqué que personne n'avait effectué de recherches dans sa base de données pour voir si les deux passeports avaient été volés ou perdus.

« C'est trop tôt pour spéculer au sujet d'une éventuelle connexion entre ces passeports volés et l'avion disparu, c'est clairement une grande source d'inquiétude si un passager a réussi à monter à bord d'un vol international en utilisant un passeport volé qui apparaît dans la base de données d'Interpol », a déclaré le secrétaire général d'Interpol, General Ronald Noble, dans un communiqué de presse, dimanche. Interpol effectue des recherches supplémentaires pour d'autres passeports « suspects ».

Les autorités malaisiennes ont d'ailleurs indiqué qu'elles recevraient l'aide d'agents du FBI et des agences de contre-terrorisme de tous les pays concernés. Une douzaine de nationalités différentes étaient représentées dans l'avion, mais la majorité des passagers étaient Chinois.

Des informations communiquées plus tôt faisant état de deux autres passagers qui sont sous enquête n'ont pas été commentées par les autorités.

Un responsable malaisien de la sécurité a indiqué, sous le sceau de l'anonymat, que des images des caméras de surveillance de l'aéroport de Kuala Lumpur étaient examinées en lien avec la piste d'un attentat.

Il s'agit probablement de l'accident le plus grave d'un Boeing 777-200ER depuis son entrée en service en 1995.

Un avion du même modèle s'était écrasé à l'atterrissage à San Francisco le 6 juillet 2013. Trois passagers avaient péri et plus de 180 autres personnes avaient été blessées dans l'accident.

La disparition de l'appareil malaisien rappelle celle du vol 447 d'Air France qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris le 1er juin 2009. L'Airbus A330 s'était abîmé dans l'océan Atlantique. Les premiers débris ne furent retrouvés que deux jours plus tard.

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