Les services frontaliers et de l'immigration des États-Unis ont confirmé que 750 détenus du Centre de détention du nord-ouest, dans l'État de Washington, avaient refusé de manger, et disent mener une grève de la faim.
Une militante immigrante affirme que cette grève de la faim a débuté vendredi pour protester contre des déportations, ainsi que contre les conditions de vie du centre. Près de 1300 personnes sont actuellement détenues à cet endroit, et font l'objet d'une enquête pouvant mener à leur déportation.
Un porte-parole de l'Immigration, Andrew Munoz, souligne que l'agence respecte le droit des individus d'exprimer leur opinion sans obstruction.
« Alors que nous continuons de travailler avec le Congrès pour mettre en place une réforme réaliste de l'immigration, l'agence fait toujours respecter les lois efficaces et respectueuses sur l'immigration », a-t-il ajouté.
Les détenus font l'objet d'une surveillance constante par les employés du centre et du personnel médical.
Selon la militante Maru Mora Villalpando, qui évalue à près de 1000 le nombre des grévistes, les détenus réclament de la nourriture de meilleure qualité et de meilleurs salaires pour les emplois offerts au centre.
« Nous nous inquiétons pour leur bien-être, et nous soutenons leur brave prise de position contre un traitement inhumain. Nous craignons fortement qu'ils ne subissent des conséquences, particulièrement en ce qui concerne les leaders de cette démarche », a-t-elle déclaré.
Les normes de détention de l'Immigration précisent qu'un détenu n'ayant pas mangé depuis 72 heures est considéré comme menant une grève de la faim.