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Moscou ouvert au dialogue sur l'Ukraine "d'égal à égal" avec les autres pays (Lavrov)

Moscou ouvert au dialogue sur l'Ukraine "d'égal à égal" avec les autres pays (Lavrov)

La Russie est ouverte à un dialogue sur l'Ukraine "honnête, d'égal à égal" avec les puissances étrangères, a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous sommes ouverts à un dialogue honnête, d'égal à égal et objectif avec nos partenaires étrangers pour trouver un moyen d'aider l'Ukraine entière à sortir de la crise", a déclaré M. Lavrov, faisant clairement allusion à l'Occident, lors d'une conférence de presse à Moscou avec son homologue tadjik.

"Nous sommes prêts à continuer le dialogue à condition d'avoir l'assurance que ce dialogue sera honnête entre partenaires égaux, et sans tentative de nous présenter comme l'une des parties au conflit", a-t-il déclaré.

Il a laissé entendre que les Occidentaux avaient, dans la crise ukrainienne, voulu défier l'autorité de Moscou dans l'espace post-soviétique.

"La crise a été créée artificiellement, pour des motifs géopolitiques", a-t-il dit.

"Cette crise n'a pas été provoquée par nous. Elle a, en fait, été provoquée en dépit de nos avertissements répétés depuis longtemps", a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie russe a lancé une nouvelle attaque contre le gouvernement ukrainien qui a pris le pouvoir après le renversement du président Victor Ianoukovitch, disant que la terreur et le chaos régnaient dans le pays.

"Ce soi-disant gouvernement temporaire n'est pas indépendant, et dépend malheureusement des nationalistes radicaux qui ont pris le pouvoir par la force".

"Il n'y a aucun semblant de contrôle gouvernemental pour maintenir la loi et l'ordre. (...) Le ton est donné" par les groupes d'extrême droite du mouvement nationaliste Pravy Sektor qui utilisent des méthodes de "terreur et d'intimidation", a-t-il encore affirmé.

Il a déclaré que le dialogue devait avoir pour but de pousser les autorités ukrainiennes à respecter l'accord du 21 février, signé par le président d'alors Viktor Ianoukovitch et les leaders de l'opposition.

"Cet accord n'est pas appliqué", a-t-il déploré, soulignant que la dissolution des "groupes armés illégaux" et le déblocage des routes et des bâtiments officiels, ou encore la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale n'avaient pas été mis en oeuvre.

sjw-edy/abk

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