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Moscou dit que les observateurs de l'OSCE n'ont pas reçu d'"invitation officielle" pour entrer en Crimée (MAE)

Moscou dit que les observateurs de l'OSCE n'ont pas reçu d'"invitation officielle" pour entrer en Crimée (MAE)

La Russie a critiqué vendredi l'OSCE, dont des observateurs ont une nouvelle fois été empêchés d'entrer en Crimée, affirmant que ceux-ci n'avaient pas attendu de recevoir une "invitation officielle" des autorités pro-russes de la péninsule avant de s'y rendre.

Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont tenté d'entrer en Crimée "en contournant le principe fondamental pour l'OSCE du consensus, sans prendre en compte les avis et recommandations de la Russie, sans attendre d'invitation officielle des autorités de Crimée", a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"C'est dans les pires traditions du deux poids deux mesures qu'une série d'Etats membres et de structures exécutives de l'OSCE ont agi concernant la situation en Ukraine", a fustigé la diplomatie russe.

"Au mépris de leur mandat, ils n'ont pas dit un mot sur le développement des velléités nationalistes et néo-nazies et évidemment ils n'ont pas +remarqué+ les actes violents des forces extrémistes" en Ukraine, a ajouté le ministère.

La Russie qualifie d'extrémistes les nouvelles autorités ukrainiennes, qui ont selon le président Vladimir Poutine opéré une "prise de pouvoir par les armes", et elle juge que le président déchu Viktor Ianoukovitch est toujours le chef de l'Etat légitime de cette ex-république soviétique.

Vendredi, pour la deuxième journée consécutive, les observateurs militaires de l'OSCE, dépêchés en Ukraine à la demande du pouvoir ukrainien, ont été empêchés de pénétrer en Crimée par des hommes en armes arborant des drapeaux russes.

Les 47 militaires non armés de 25 des 57 pays membres de l'OSCE ont été contraints, comme la veille, de faire demi-tour.

Ces observateurs ont pour mission de tenter de faire retomber la tension en Crimée, où des forces russes encerclent des bases militaires ukrainiennes et où le Parlement local, favorable à Moscou, a décidé de se séparer de Kiev et d'organiser le 16 mars un référendum de rattachement de la Crimée à la Russie.

edy/nm/plh

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