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Zack Snyder remet le péplum "300" sur le métier, avec une touche féminine

Zack Snyder remet le péplum "300" sur le métier, avec une touche féminine

Huit ans après le succès mondial de "300", Zack Snyder remet les Grecs sur le métier avec "300: la naissance d'un empire", un péplum sanglant et visuellement splendide où les femmes prennent le pouvoir, au premier rang desquelles la Française Eva Green.

Le film, qui sort vendredi aux Etats-Unis (après sa sortie mercredi sur les écrans français, suisses et belges), n'est ni une suite ni un prequel (film chronologiquement antérieur à l'original) mais une histoire parallèle à celle décrite dans "300" (2006).

En effet, pendant que les 300 Spartiates du roi Léonidas se faisaient massacrer à la bataille des Thermopyles -- l'épisode dépeint dans "300" -- Thémistocle se mesurait aux Perses sur mer, au large de Salamine. C'est cette histoire que raconte "300: la naissance d'un empire", avec la même démesure que l'opus précédent.

"300" avait rapporté plus de 450 millions de dollars au box-office mondial et avait donné un coup de jeune au péplum, à grands coups d'effets de styles assumés -- ralentis, couleurs saturées, rendu visuel utra-graphique et proche du dessin --, devenus depuis la signature de Zack Snyder.

Après avoir fini d'écrire le scénario de "300: la naissance d'un empire", le cinéaste s'est retrouvé en pleine pré-production de "Man of Steel". "Il était impossible pour moi de le faire. Et cela a été une grande décision de se dire +OK, on devrait sans doute chercher un autre réalisateur+", a expliqué Zack Snyder lors d'une conférence de presse à Beverly Hills.

Il a donc confié les clés du film au réalisateur israélien Noam Murro -- qui s'est fidèlement plié au style de "300" -- et n'a conservé que sa casquette de producteur.

L'opus 1 s'étant terminé dans un bain de sang, on ne retrouve quasiment aucun de ses personnages si ce n'est l'implacable roi des Perses Xerxès, interprété par le Brésilien Rodrigo Santoro. "Il fallait que je sois cohérent avec ce que j'avais fait dans le premier film", déclare l'acteur à l'AFP.

"Mais en six ans, j'ai changé, j'ai une façon différente de voir les choses. Et c'était un vrai défi de jouer le même personnage avec une nouvelle approche", dit-il.

Si la brochette de musculeux acteurs (parmi lesquels Sullivan Stapleton, dans le rôle de Thémistocle) apporte au film sa dose indispensable de biceps et de testostérone, ce sont les personnages féminins qui font tout le sel du film, notamment la Française Eva Green dans le rôle d'Artémise, bras droit de Xerxès et chef de son armée.

"Ce n'est pas si fréquent de voir des femmes de caractère se battre dans un film d'action, et c'est plutôt sympa. (Artémise) est comme un homme dans un corps de femme. Elle est culottée et courageuse", dit-elle.

Victime d'atrocités pendant son enfance, Artémise "s'est construit une armure pour survivre", observe Eva Green. "Mais elle est mue par une vengeance qui l'aveugle et l'obsède. Elle est complètement cinglée".

Très à l'aise dans son rôle de "méchante", l'actrice de 33 ans -- qu'on a vu dans "Innocents - The Dreamers", "Dark Shadows" ou en James Bond Girl dans "Casino Royale" -- n'a eu aucune hésitation à assumer les excès de son personnage.

"Noam (Murro) adore l'opéra, il en mettait sur le plateau. Il voulait que nous n'ayons pas peur d'être théâtraux. Dès le début il nous a dit d'y aller à fond et de ne pas jouer de façon naturelle. C'est courageux", remarque-t-elle.

L'actrice a de nombreuses scènes de combat et reconnaît que l'entraînement a été dur. "Je suis tellement peu sportive que c'était un vrai défi. Au final, vous vous sentez très puissante, mais pas au début", dit-elle. "Mais après un temps, j'était très fière de moi et c'était formidable. J'ai adoré ça".

rr/jr

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