Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Référendum en Crimée: une violation du droit international, selon Obama

Référendum en Crimée: une violation du droit international, selon Obama

L'annonce de la tenue d'un référendum sur l'annexion de la Crimée à la Russie a donné lieu à une levée de boucliers de la part des États-Unis et du Canada, qui considèrent qu'il s'agit d'une violation du droit international.

En conférence de presse jeudi, le président Barack Obama a déclaré que « toute décision concernant la Crimée doit impliquer le gouvernement ukrainien ». Il a aussi prévenu que les États-Unis et leurs alliés allaient « demeurer fermes » face à la Russie si elle persiste à violer le droit international en Crimée.

En guise de représailles, Washington a décidé jeudi matin de geler les avoirs financiers et d'imposer des restrictions de visas aux responsables ukrainiens et russes qui, selon la Maison-Blanche, minent la paix, la sécurité et la stabilité en Ukraine.

Les forces aériennes américaines ont aussi déplacé 12 avions de combat F-16 sur la base aérienne polonaise de Lask, officiellement pour y participer à des exercices.

Des « discussions au plus haut niveau » se dérouleraient par ailleurs à Washignton sur la façon de fournir du gaz naturel américain à l'Ukraine, qui dépend dans une large mesure des exportations de gaz russe.

Référendum « illégitime »

Le gouvernement canadien a lui aussi annoncé qu'il ne reconnaîtra pas le résultat de ce référendum, qu'il qualifie « d'illégitime ».

« Nous n'allons pas accepter un référendum qui a été annoncé à dix jours de préavis, au moment où l'État est en occupation militaire », a indiqué le ministre des Affaires étrangères, John Baird.

Un peu plus tôt jeudi, le premier ministre avait tenu le même discours.

Le gouvernement considère que l'intervention militaire de la Russie en Crimée est illégale.

« L'invasion de l'Ukraine par la Russie est une agression, une violation claire de la souveraineté de l'Ukraine et du droit international », a déclaré le premier ministre Stephen Harper.

« Nous allons continuer à considérer la situation en Ukraine avec la plus grande inquiétude et nous continuerons à coopérer de près avec nos partenaires du G7 et les alliés qui pensent comme nous », a tranché le chef du gouvernement canadien.

Bandeau :
Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.