Les cours du pétrole s'affichaient en hausse vendredi matin en Asie, toujours soutenus par la crise en Ukraine et dans l'attente du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, premier consommateur mondial de brut.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril prenait 19 cents dans les échanges matinaux, à 101,75 dollars US, et le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance s'appréciait de 18 cents à 108,28 USD.
"Tout le monde attend les chiffres sur l'emploi aujourd'hui. Il sera intéressant de voir si les statistiques seront une fois de plus affectées par la météo, et surtout si le taux du chômage descend vers le seuil psychologique des 6,5%", indiquent les analystes de United Overseas Bank dans une note.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage, publiées jeudi, sont de bon augure pour le rapport de février. Les inscriptions hebdomadaires ont chuté bien plus fortement que prévu lors de la semaine close le 1er mars, s'établissant à leur plus bas niveau depuis la semaine du 30 novembre.
Le dernier rapport sur l'emploi (pour janvier) avait été perturbé par plusieurs périodes de très mauvais temps, qui avaient paralysé l'activité économique de plusieurs secteurs --dont le bâtiment--.
Les analystes soulignent par ailleurs que la crise en Ukraine, pays clé pour l'acheminement du pétrole, continue de soutenir les cours.
Ils suivent notamment la situation en Crimée, une péninsule russophone de deux millions d'habitants aux portes de la mer Noire, dans le sud-est du pays, qui veut faire sécession pour se rattacher à la Russie. Un référendum y est prévu pour le 16 mars.
La veille, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril avait pris 11 cents, à 101,56 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, même échéance, avant fini à 108,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 34 cents.
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