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Le froid nuit aux activités extérieures pour la relâche

Le froid nuit aux activités extérieures pour la relâche

Le temps froid observé depuis le début de la semaine a des impacts négatifs pour certains commerçants qui misaient sur les retombées économiques de la semaine de relâche.

Pour les centres de ski, la météo ressemble davantage au froid de janvier qu'au redoux de mars et l'achalandage s'en ressent. Le directeur général du Relais de Lac-Beauport, Mario Bourassa, remarque que les skieurs sont moins nombreux sur les pistes depuis lundi. Il garde tout de même espoir pour la fin de semaine avec la hausse prévue du mercure.

« Cette année effectivement, on n'est pas au printemps on est en hiver. Par contre, il fait soleil et aujourd'hui (mercredi) on a quand même un achalandage acceptable considérant le froid qui est annoncé tous les jours, explique M. Bourassa. Mais je sais qu'il y a un réchauffement prévu et on s'attend vraiment à avoir un gros achalandage pour le reste de la semaine », espère-t-il.

La météo semble aussi refroidir les ardeurs de la clientèle au Village vacances Valcartier. Après un temps des Fêtes un peu moins achalandé que par les années passées, on misait beaucoup sur la semaine de relâche, admet Ginette Robert, vice-présidente des ventes au Village vacances.

« On sent quand même cet hiver que la température a affecté notre clientèle. On a une baisse qui est due principalement au froid ont un peu moins de tolérance aux journées froides parce que l'achalandage était beaucoup moindre », explique Mme Robert.

Fréquentation à la hausse dans les musées

À l'opposé, les activités dans les musées ont la cote pour la semaine de relâche. Autant au Musée de la civilisation qu'au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) une augmentation de la clientèle est observée. L'achalandage est même en hausse de 75 % pour le MNBAQ qui prépare la programmation en vue de la semaine de relâche depuis septembre.

La relâche des jeunes à Montréal qui coïncide avec celle de Québec encore cette année a aussi une incidence.

« Les années où les relâches montréalaises et de Québec ne sont pas en même temps, on voit une diminution de la fréquentation. Cette année et l'année dernière, on l'a vraiment senti que c'était au même moment », explique Marie-Hélène Audet, responsable des ateliers d'animation au MNBAQ.

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