Johnny Araya, le candidat de la droite au pouvoir au Costa Rica, a annoncé à la surprise générale mercredi qu'il renonçait à disputer le second tour de la présidentielle prévu le 6 avril au Costa Rica.
Dans une brève déclaration à la presse dans un hôtel de San José, le candidat du Parti Libération Nationale (PLN) a précisé avoir pris cette décision face aux multiples manifestations de soutien reçues par son adversaire, le centriste Luis Guillermo Solis.
Un récent sondage accordait récemment seulement 20,9% des intentions de votes à M. Araya, contre 64,4% à son rival du Parti Action citoyenne.
"C'est avec fermeté que je fais connaître ma décision de clore aujourd'hui cette campagne pour la présidence de la République", a déclaré M. Araya, 56 ans, aux côtés de son épouse et de son équipe de campagne.
"La campagne pour le deuxième tour se présente comme très difficile et semée d'obstacles", a ajouté M. Araya, qualifiant le moment de "difficile".
Cette décision sème le trouble au Costa Rica, où la constitution stipule que les candidats officiels à la présidence ne peuvent se désister. Ainsi le second tour devrait se tenir comme prévu le 6 avril.
mis/ag/jeb