Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, est arrivé mercredi à l'Elysée, où est également attendu son homologue russe, Serguei Lavrov, pour une réunion internationale sur le Liban en marge de laquelle la question ukrainienne devrait occuper une large place.
"Un plan de sortie" de crise pour l'Ukraine pourrait être discuté en marge de cette rencontre sur le Liban, a indiqué mercredi matin le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, à la veille d'un sommet extraordinaire sur l'Ukraine, à Bruxelles, qui pourrait décider jeudi de sanctions contre la Russie s'il n'y a pas de désescalade dans la tension.
Ce plan, a-t-il détaillé, revient sur certains points de l'accord du 21 février conclu à Kiev après plusieurs journées d'affrontements violents entre autorités et manifestants pro-européens : "Un gouvernement d'union, le fait que les Russes se retireraient, le fait que s'il y a des milices extrémistes, elles seraient dissoutes, et le fait que la Constitution de 2004 s'applique et qu'on aille vers une élection présidentielle".
L'idée d'établir un groupe de contact sur l'Ukraine, déjà évoquée avec le président russe Vladimir Poutine par la chancelière allemande Angela Merkel, sera également à l'ordre du jour.
Outre MM. Kerry et Lavrov, plusieurs acteurs internationaux, notamment l'Allemand Frank-Walter Steinmeier, le Britannique William Hague, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton se retrouvent à Paris à l'occasion de la deuxième réunion du Groupe international de soutien (GIS) au Liban, à l'invitation du président François Hollande.
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