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Essai en mer pour un navire français destiné... aux Russes

Essai en mer pour un navire français destiné... aux Russes

Un navire militaire de type "Mistral" vendu aux Russes par la France en 2011, le "Vladivostok", devait effectuer ses premiers essais en mer mercredi alors que la crise ukrainienne pourrait remettre en cause sa livraison.

En dépit du regain de tension entre les pays de l'Otan et la Russie après la prise de contrôle d'une grande partie de la Crimée par Moscou, la France juge prématurée toute suspension des contrats de livraison d'armes françaises à la Russie. "Nous n'en sommes pas là", avait dit lundi à ce sujet le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Les Etats-Unis ont annoncé de leur côté lundi la suspension de leur coopération militaire avec la Russie.

La France a vendu à la Russie deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type "Mistral", dont le "Vladivostok".

Le "Vladivostok", baptisé en présence de l'état-major de la marine russe le 15 octobre 2013 lors de sa mise à flot, était en attente mercredi après-midi dans une immense écluse en bord de mer, où plusieurs dizaines de curieux venaient le voir, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon la direction du port de Saint-Nazaire (ouest), sa première sortie en mer pour des essais techniques était prévue en fin d'après-midi.

En dépit du nom "Vladivostok" écrit en caractères cyrilliques sur la coque, le navire n'a pas encore changé de pavillon, gardant un drapeau français.

La moitié arrière du Vladivostok a été construite par les chantiers russes OSK de Saint-Petersbourg (Russie), tandis que la société STX France construisait l'avant. Les deux parties ont été assemblées à Saint-Nazaire en juillet 2013.

La livraison du "Vladivostok" est prévue fin 2014 et celle du deuxième navire, le "Sebastopol", du nom de la ville de Crimée au coeur de la crise ukrainienne, fin 2016.

Aux termes du contrat conclu entre la France et la Russie, les deux futurs équipages de ces navires, soit 400 marins russes au total, sont attendus fin mai ou début juin à Saint-Nazaire pour y apprendre pendant six mois à les manoeuvrer, avaient indiqué les deux partenaires en octobre 2013.

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