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Ukraine: Washington veut offrir une issue à Poutine (responsable)

Ukraine: Washington veut offrir une issue à Poutine (responsable)

Les Etats-Unis, tout en augmentant la pression sur la Russie, veulent offrir à Vladimir Poutine une issue de sortie de la crise ukrainienne, en coopération avec leurs alliés européens, a indiqué mardi un haut responsable de la Maison Blanche.

L'idée, mentionnée par le président Barack Obama lors de l'appel téléphonique à son homologue russe samedi dernier, est de répondre point par point aux inquiétudes formulées par Moscou au sujet de la situation chez son voisin, a précisé ce responsable aux journalistes, en refusant d'être cité.

Le président Obama a aussi évoqué cette porte de sortie lors d'un entretien téléphonique mardi avec la chancelière allemande Angela Merkel, selon ce responsable qui a pris note de l'étroitesse des liens, diplomatiques et économiques, entre l'Allemagne et la Russie, de nature à faciliter un dialogue.

Le compte-rendu officiel de cette conversation par la Maison Blanche mentionne que M. Obama et Mme Merkel se sont entendus sur "l'importance d'une désescalade, avec le déploiement d'observateurs internationaux", et le lancement d'un dialogue entre Moscou et Kiev.

La "désescalade", côté russe, inclurait aussi un retour des soldats à l'intérieur de leurs bases en Crimée, a expliqué le responsable.

En outre, la question de la légitimité du gouvernement intérimaire de Kiev, encore rejetée mardi par M. Poutine, serait in fine résolue par les élections prévues en mai, a-t-il remarqué.

Parallèlement, les Etats-Unis vont continuer à augmenter leur pression sur la Russie, au moyen de sanctions économiques, a souligné ce responsable, en mettant en garde contre des conséquences encore plus sévères si les mouvements de troupes russes débordaient de Crimée et se produisaient dans l'Est de l'Ukraine.

Ce responsable a aussi estimé que l'économie russe était fragile et souffrirait des conséquences de sanctions.

Plus tôt mardi, le président Obama avait haussé le ton en rejetant les déclarations de M. Poutine sur la situation en Crimée, qui "ne trompent personne" selon lui.

"Tout le monde reconnaît que même si la Russie a des intérêts légitimes dans ce qui se passe dans un pays voisin, cela ne lui donne pas le droit de recourir à la force pour exercer son influence dans ce pays", avait prévenu M. Obama.

Celui-ci avait toutefois laissé la porte ouverte à une solution diplomatique et mentionné "certaines informations selon lesquelles le président Poutine prend le temps de la réflexion sur ce qui s'est passé".

tq/bdx

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