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Le Venezuela dénonce à l'ONU la campagne de "mensonges" sur le pays

Le Venezuela dénonce à l'ONU la campagne de "mensonges" sur le pays

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua Milano a dénoncé lundi à Genève au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies la "campagne internationale de mensonges" et la "guerre psychologique" contre son pays.

Il a estimé qu'on cherchait à présenter son pays comme "un Etat violant les droits de l'Homme". "L'objectif de cette agression contre la démocratie est la déstabilisation d'un gouvernement légitimement établi", a affirmé M. Jaua.

Selon lui, les forces de l'ordre ont été dans de nombreux cas attaquées avec des armes à feu et ont fait un "usage proportionné et différencié de la force". En outre, elles ont eu 51 blessés dans leurs rangs et un sergent est décédé samedi, a-t-il déclaré.

Le Venezuela est depuis le 4 février en proie à des manifestations de l'opposition qui proteste contre la vie chère et l'insécurité dans le pays.

Après presque un mois de manifestations anti-gouvernementales, le bilan est lourd. Selon la procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega Diaz, les heurts ont fait 17 morts et 261 blessés, un bilan porté à 18 morts avec l'annonce de la mort d'un militaire. Un millier de personnes ont été arrêtées.

Le ministre n'a pas évoqué dans son discours les manifestants tués. Il a assuré que le Venezuela respecterait la Convention universelle des droits de l'Homme et répondrait aux demandes du Conseil. Mais il "n'acceptera pas les évaluations, les pressions, les déclarations unilatérales de gouvernements ou d'organisations vis-à-vis desquels nous n'avons aucune obligation", a-t-il prévenu.

Il a eu ensuite un entretien avec le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon.

pjt/mr

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