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La montée des tensions en Ukraine fait bondir le pétrole à New York

La montée des tensions en Ukraine fait bondir le pétrole à New York

Les cours du pétrole bondissaient à l'ouverture lundi à New York à leur plus haut niveau en cinq mois, les investisseurs s'inquiétant des répercussions, sur le marché de l'énergie, de la montée des tensions autour de l'Ukraine.

Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril grimpait de 1,59 dollar à 104,18 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

L'aggravation de la crise entre l'Ukraine et la Russie, grand exportateur mondial de pétrole et de gaz, "fait plonger les marchés boursiers car ils craignent les conséquences sur les économies européennes et mondiales, mais elle fait bondir les prix sur les marchés de l'énergie car il y a beaucoup de pétrole et de gaz en jeu", remarquait Carl Larry de Oil Outlloks and Opinion.

Selon l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), la Russie était en 2012 le deuxième producteur mondial de brut, derrière l'Arabie Saoudite et devant les États-Unis, avec une production représentant 12,6% de l'offre mondiale.

En janvier toutefois, la Russie a produit plus de 10 millions de barils par jour, soit plus que l'Arabie Saoudite, dont la production s'est montée à 9,62 millions de baril par jour, selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

"Le monde ne peut pas se permettre de perdre les 4,8 millions de barils de brut par jour que la Russie exporte. Ni les 198 milliards de mètres cubes de gaz naturel qui alimentent l'Europe et l'Asie", soulignait Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion. "L'Ukraine est la porte de sortie du gaz naturel vers l'Europe et c'est un sujet très sensible", ajoutait-il.

En 2012, la Russie était le deuxième producteur mondial de gaz naturel, selon les données collectées par l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA). Cette année-là, 76% des exportations russes de gaz naturel ont été dirigées vers l'Europe, principalement vers l'Allemagne, la Turquie, l'Italie, la France et le Royaume-Uni.

Non seulement "Moscou a déjà utilisé l'énergie comme une arme auparavant, en suspendant les exportations de gaz naturel, mais on parle de plus en plus de sanctions économiques contre la Russie, qui pourraient inclure l'énergie", rappelait John Kilduff.

bur-jum/sl/are

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