La liste des problèmes de santé associés aux commotions cérébrales subies par les joueurs de football ne cesse de s'allonger.
Des chercheurs américains ont indiqué, la semaine dernière, que la moitié des anciens footballeurs professionnels qui leur ont été recommandés pour des problèmes d'hypogonadisme, de déficience des hormones de croissance ou encore de qualité de vie avaient subi au moins trois commotions cérébrales pendant leur carrière dans la NFL.
Ils préviennent que de multiples commotions cérébrales ou des chocs légers à la tête peuvent se traduire par des niveaux réduits d'hormones de croissance, de gonadotrophine et de testostérone, ce qui peut provoquer des problèmes comme le syndrome métabolique ou la dysfonction érectile, ou encore nuire à la qualité de vie.
L'étude est publiée dans le Journal of Neurotrauma.
L'éditeur de cette publication, le docteur John K. Povlischock, a souligné que l'étude démontre que de telles blessures à la tête engendrent d'autres problèmes que l'encéphalopathie traumatique chronique qui nuiront à la qualité de vie de certains athlètes.