Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Conséquences "graves" pour Moscou, après son intervention en Ukraine (Sikorski)

Conséquences "graves" pour Moscou, après son intervention en Ukraine (Sikorski)

Moscou subira "de graves conséquences" pour son intervention en Crimée ukrainienne, a estimé lundi le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski.

"Nous savons que chez les rapaces l'appétit vient en mangeant. L'enjeu pour le monde libre est de s'opposer à cette logique", a déclaré le chef de la diplomatie aux journalistes.

"La Russie subira de graves conséquences" pour son intervention en Ukraine, a-t-il ajouté.

A l'issue d'une réunion du Conseil polonais pour la sécurité nationale, consacré à la situation en Ukraine, le président polonais Bronislaw Komorowski a indiqué lundi que son pays allait soutenir l'idée de sanctions européennes à l'égard de la Russie.

"Au moment où il s'agit d'empêcher une montée (des tensions) en Ukraine, l'UE devrait être capable d'adopter une position plus ferme sur la perspective de sanctions économiques et politiques. La Pologne devrait présenter une telle position lors du Conseil européen", a déclaré M. Komorowski.

Le chef de l'Etat a proposé le lancement de consultations en continu entre alliés de l'OTAN, notamment dans les domaines de la planification, du renseignement et du monitoring de la situation à l'est des frontières de l'Alliance atlantique.

M. Komorowski a suggéré aussi la tenue d'une prochaine session du comité OTAN-Ukraine à Kiev.

Le président polonais a annoncé qu'il allait soulever la question de la Crimée lors de sa visite en Turquie qui commence mardi.

Les Occidentaux, G7 en tête, multiplient des pressions sur la Russie accusée d'avoir choisi la guerre, pour tenter de trouver une issue à l'un des plus graves conflits avec Moscou depuis la chute du mur de Berlin.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, attendu mardi à Kiev, et d'autres responsables américains ont lancé des mises en garde d'"isolement" économique de Moscou, s'il ne retirait pas ses soldats de Crimée.

Le président Barack Obama, qui avait parlé durant 90 minutes samedi à son homologue russe Vladimir Poutine, a conversé dimanche avec la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron et le président polonais Bronislaw Komorowski, selon les responsables de son administration.

Les ministres européens des Affaires étrangères se retrouvent lundi à Bruxelles pour leur deuxième réunion d'urgence sur l'Ukraine en dix jours.

Les marchés financiers paniquaient lundi en Russie face à l'escalade de la crise en Ukraine, poussant la banque centrale à une hausse surprise de son taux directeur pour tenter de calmer le jeu et assurer "la stabilité financière".

sw/mrm/ea/abk

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.