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Van Riemsdyk et Pacioretty, les retrouvailles

Van Riemsdyk et Pacioretty, les retrouvailles

Quand il sautera sur la patinoire du Centre Bell samedi, James van Riemsdyk verra quelques visages familiers dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Il y a certes P.K. Subban, avec qui il entretient une rivalité grandissante. Lors du dernier duel contre le Canadien, le 18 janvier à Toronto, van Riemsdyk avait célébré le but gagnant en embrassant le logo des Maple Leafs sur son chandail.

« JVR » avait déclaré après le match qu'il s'agissait d'une réplique à Subban, qui avait nargué les Torontois après un but plus tôt dans la rencontre.

Toujours dans le camp ennemi, van Riemsdyk renouera toutefois aussi avec un individu qu'il semble apprécier davantage, Max Pacioretty.

Les deux attaquants ont fait équipe aux Jeux de Sotchi au sein de l'équipe américaine. Si Pacioretty a été relégué à un rôle plus effacé (un point en cinq matchs), van Riemsdyk a formé un duo du tonnerre avec Phil Kessel et a amassé sept points en six sorties.

La relation entre les deux ailiers est toutefois plus ancienne. Ils font en effet partie d'un groupe de joueurs, avec Martin St-Louis, Ryan Callahan et Torey Krug, pour ne nommer qu'eux, qui patinent ensemble pendant la saison estivale.

Tous deux repêchés au premier tour en 2007, Pacioretty et van Riemsdyk se sont aussi côtoyés au hockey mineur, dans la région du Connecticut.

« Je le connais depuis longtemps, a raconté le numéro 21 des Leafs. J'ai joué contre lui quand on était petits, on s'entraîne au même gymnase l'été, donc je le connais comme joueur et comme personne. On va mettre ça de côté ce soir. »

Le potentiel atteint

Quand les Flyers de Philadelphie ont sélectionné van Riemsdyk au 2e rang au total en 2007, les attentes étaient évidemment élevées.

Le jeune homme a montré son potentiel ici et là, notamment lors des séries 2011, quand il a inscrit 7 buts en 11 matchs. Mais les Flyers ont perdu patience et l'ont échangé contre le défenseur Luke Schenn au repêchage 2012.

Ce nouveau départ a visiblement fait du bien à van Riemsdyk, auteur de 82 points en 107 matchs dans l'uniforme torontois. Cette saison, ses 50 points lui valent le 25e rang dans la Ligue nationale. Le trio qu'il forme avec Kessel et Tyler Bozak est un des très bons de la LNH.

« Souvent, le joueur qui fonce au filet va attirer plusieurs joueurs, a rappelé l'entraîneur-chef des Leafs, Randy Carlyle. Si tu n'as pas de présence au filet, tu ne battras pas souvent les gardiens avec des tirs qu'ils voient venir. Van Riemsdyk se sacrifie pour aller dans ces zones. »

« Depuis que je suis ici, j'ai la chance de jouer dans des situations cruciales, a expliqué le principal intéressé. Même à Philadelphie, j'avais confiance en mes habiletés. Mais de jouer avec Kessel et Bozak ne nuit pas. Chacun de nous apporte quelque chose et ça clique. »

Si ses succès passent dans l'ombre de ceux de Kessel, les joueurs du Canadien doivent commencer à prendre des notes. Il a marqué dans chacun des trois matchs contre le Tricolore cette saison.

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