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Thaïlande : les manifestants renoncent à paralyser Bangkok

Thaïlande : les manifestants renoncent à paralyser Bangkok

Les manifestants antigouvernementaux qui paralysent le centre de Bangkok depuis la mi-janvier vont abandonner la plupart de leurs positions lundi pour se regrouper dans un parc de la capitale thaïlandaise.

« Nous allons rouvrir toutes les intersections à partir de lundi, et nous aurons une seule scène à Lumpini », a précisé vendredi le dirigeant de la contestation, Suthep Thaugsuban.

Les principaux leaders du mouvement d'opposition ont pris cette décision après avoir constaté une chute de la mobilisation et une augmentation des tirs et des jets de grenades contre les campements.

Depuis la mi-janvier, les contestataires bloquent plusieurs points névralgiques du centre de Bangkok. Ils étaient des milliers au début du mouvement, mais leur nombre a considérablement diminué au fil des semaines.

La contestation se poursuit

Les opposants affirment cependant qu'ils vont poursuivre leur lutte contre le gouvernement de la première ministre Yingluck Shinawatra.

Ce mouvement de contestation, qui agite la capitale depuis des mois, oppose la classe moyenne et les notables royalistes de Bangkok aux partisans, souvent pauvres et vivant en zones rurales, de la première ministre et de son frère Thaksin, ancien premier ministre exilé à l'étranger.

Les manifestants accusent le gouvernement de corruption. Ils réclament que l'administration de Yingluck Shinawatra, qu'ils jugent toujours contrôlée par le frère de la première ministre, soit remplacée par un « conseil du peuple » non élu, qui mettrait en place des réformes qui, selon eux, sont nécessaires pour mettre fin à la corruption et au pouvoir de l'argent.

La crise a fait 23 morts et des centaines de blessés depuis l'automne. Quatre enfants ont été tués la fin de semaine dernière.

Les élections législatives du 2 février n'ont pas réussi à calmer les tensions.

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