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L'Ukraine attend l'aide financière, la Russie prudente

L'Ukraine attend l'aide financière, la Russie prudente

L'Ukraine espère commencer à recevoir sous peu une aide internationale et est décidée à remplir les conditions exigées pour obtenir l'appui du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré vendredi le premier ministre, Arseni Iatseniouk.

Une délégation du Fonds est attendue la semaine prochaine à Kiev où elle rencontrera les représentants du nouveau pouvoir ukrainien, lesquels ont évalué à 35 milliards de dollars les besoins du pays en 2014 et 2015.

Mesures à l'interne

Le chef du gouvernement a précisé devant la presse que des « mesures concrètes » étaient en cours de préparation pour obtenir l'aide financière de la communauté internationale, une aide qu'il aimerait percevoir dans « un avenir proche ».

Le gouvernement, dit-il, va demander à la banque centrale de travailler à un vaste programme de prêt à mettre en oeuvre une fois que la situation sera stabilisée.

La banque centrale ukrainienne a imposé vendredi un contrôle des capitaux, limitant à l'équivalent de 1500 dollars par jour les retraits autorisés par personne.

La Russie veut dialoguer

Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui ordonné à son gouvernement de continuer à discuter avec l'Ukraine sur les dossiers économiques et commerciaux et de prendre contact avec ses partenaires étrangers, Fonds monétaire international (FMI) et G8, en ce qui concerne une aide financière, lit-on dans un communiqué publié sur le site internet du Kremlin.

Le président russe, précise le communiqué, a ordonné également à son gouvernement d'étudier une demande d'aide humanitaire émise par la république autonome de Crimée, seule région à majorité russe d'Ukraine.

Il s'agit des premières décisions prises par le chef de l'Etat russe depuis que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a été destitué samedi et a quitté Kiev.

Cet appel en faveur d'une coopération, notamment avec le G8 et avec le FMI, confirme que Poutine n'entend pas voir la Russie laissée à l'écart de l'aide financière et économique dont a besoin l'Ukraine, qualifiée de « nation soeur ».

En décembre, Vladimir Poutine avait promis un plan de soutien d'un montant de 15 milliards de dollars après le refus de dernière minute de Ianoukovitch d'entériner un partenariat négocié depuis plusieurs années avec l'Union européenne.

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