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Julie Gayet aux Césars, les Oscars français, pour sa première apparition publique depuis les révélations de Closer

Julie Gayet aux Césars, les Oscars français, pour sa première apparition publique depuis les révélations de Closer

Nommée pour le meilleur second rôle féminin, l'actrice française Julie Gayet a fait sa première apparition publique depuis la révélation en janvier de sa liaison avec le président François Hollande en participant vendredi soir à la cérémonie des Césars, les Oscars du cinéma français, a constaté l'AFP.

La comédienne, portant un tailleur pantalon noir, les cheveux lâchés, est arrivée seule au théâtre du Châtelet où devait avoir lieu la remise des récompenses du cinéma français, accueillie par le président de l'Académie des Césars, Alain Terzian, avec lequel elle a posé radieuse pour les photographes.

Pendant cette grand-messe annuelle, le sulfureux "La vie d'Adèle", déjà auréolé de la Palme d'or à Cannes, pourrait ravir la récompense prisée de meilleur film au long métrage "Les garçons et Guillaume à table", en tête des nominations.

Julie Gayet, la comédienne de 41 ans était devenue invisible depuis la révélation début janvier de sa liaison avec François Hollande, âgé de 58 ans.

Le 8 février, elle avait ainsi fait faux bond au traditionnel déjeuner des nominés aux Césars.

Les quelque 3.800 votants de l'Académie l'ont retenue dans la catégorie meilleur second rôle pour l'interprétation d'une conseillère ministérielle, aguicheuse et manipulatrice, dans le film "Quai d'Orsay" de Bertrand Tavernier.

Dans cette catégorie, elle est en compétition avec la belle-mère de l'ancien président Nicolas Sarkozy, Marisa Borini, mère de Carla Bruni, nommée pour "Un château en Italie", Françoise Fabian ("Les Garçons et Guillaume, à table!"), Adèle Haenel ("Suzanne") et Géraldine Pailhas ("Jeune et jolie").

Lors de la cérémonie, présidée par le comédien François Cluzet et présentée par l'actrice belge Cécile de France, le réalisateur américain Quentin Tarantino, en lice pour le meilleur film étranger avec son "Django unchained", remettra un César d'honneur à sa compatriote Scarlett Johansson.

Les autres films étrangers retenus sont "Gravity", du Mexicain Alfonso Cuaron, "Blue Jasmine" de Woody Allen, "Alabama Monroe" du Belge Félix Van Groeningen, et "La grande bellezza" de l'Italien Paolo Sorrentino, tous deux en lice pour l'Oscar du meilleur film étranger qui sera attribué dimanche aux Etats-Unis.

Pour les Césars, "La vie d'Adèle", oeuvre puissante d'Abdellatif Kechiche couronnée de la Palme d'Or tout comme ses deux actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, est en lice avec huit nominations dont les plus prestigieuses (film, réalisateur, actrice et révélation féminine).

Le film de Kechiche est devancé toutefois au nombre total de nominations (10) par une comédie autobiographique décapante signée Guillaume Gallienne, "Les garçons et Guillaume à table", qui fait rire et émeut le spectateur avec ses traumatismes d'adolescence.

Pour le premier comme pour le second, la quête de sa propre identité constitue un fil rouge, mais si Guillaume fait un coming-out hétérosexuel et Adèle fait le choix inverse.

Couronné à Cannes le même jour de grandes manifestations contre le mariage pour tous, Kechiche comme ses actrices ont refusé d'y voir un symbole, préférant évoquer un film universel sur l'amour.

Autre film évoquant l'homosexualité, "L'inconnu du lac" compte 8 nominations. "Le sujet du film n'est pas l'homosexualité, mais le désir et la passion", a souvent rappelé son réalisateur Alain Guiraudie. Reste le sujet: un thriller dans un lieu de drague homosexuelle et des scènes de sexe crues comme pour "La vie d'Adèle".

Dans la catégorie meilleur acteur, figurent Mathieu Amalric, Guillaume Gallienne, Albert Dupontel, Michel Bouquet, Grégory Gadebois, Fabrice Luchini et le danois Mads Mikkelsen.

Emmanuelle Seigner, Léa Seydoux, Sandrine Kiberlain, Catherine Deneuve, Fanny Ardant et Sara Forestier sont en compétition.

Le meilleur espoir féminin devrait logiquement revenir à Adèle Exarchopoulos, LA révélation de l'année, tandis que la partie semble plus serrée chez les espoirs masculins entre Pierre Deladonchamps, Vincent Macaigne ou Paul Hamy.

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