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Dates-clés de la crise en Ukraine

Dates-clés de la crise en Ukraine

Principaux événements depuis mi-février:

--FÉVRIER--

- 18-20: Flambée de violences à Kiev, 82 morts dont une quinzaine de policiers.

Des milliers de manifestants occupent depuis trois mois le Maïdan, la place de l'Indépendance du centre de Kiev. La contestation est née du revirement en novembre du pouvoir ukrainien qui a renoncé à un accord avec l'Union européenne pour se tourner vers Moscou.

- 22: Le Parlement destitue le président Viktor Ianoukovitch et fixe une présidentielle anticipée au 25 mai, malgré un accord de sortie de crise signé la veille entre pouvoir et opposition. L'ex-Première ministre Ioulia Timochenko est libérée.

- 23: Le président du Parlement Olexandre Tourtchinov élu président par intérim. Arseni Iatseniouk sera désigné le 26, par le Parlement, Premier ministre du gouvernement de transition. Moscou conteste la légitimité du nouveau pouvoir.

- 26: Heurts entre pro et anti-russes à Simféropol, capitale de la Crimée, république autonome et russophone du Sud abritant la flotte russe de la mer Noire.

Le 27 à Simféropol, le Parlement, contrôlé par un commando pro-russe, vote l'organisation d'un référendum (30 mars) pour plus d'autonomie et limoge le gouvernement local.

- 28: Kiev accuse Moscou "d'invasion armée et d'occupation" après la prise de contrôle de deux aéroports en Crimée, à Belbek et Simféropol, par des soldats identifiés par la population et les journalistes comme appartenant aux forces russes qui contrôlent de facto la péninsule.

En fuite en Russie, M. Ianoukovitch, visé par un mandat d'arrêt pour "meurtres de masse", affirme être "le président légitime".

--MARS--

- 1er: Le Conseil de la Fédération (Sénat) de Russie approuve une demande d'intervention militaire en Ukraine.

- 2: L'Ukraine "au bord de la catastrophe" après la "déclaration de guerre" russe (Iatseniouk).

- 3: Washington suspend sa coopération militaire avec la Russie.

- 4: Le président russe Vladimir Poutine nie toute implication russe et dénonce un "coup d'Etat" contre Viktor Ianoukovitch, estimant "pas nécessaire pour le moment" une intervention militaire même si Moscou se réserve le droit de recourir à "tous les moyens" pour protéger ses citoyens. Ces déclarations "ne trompent personne" (Barack Obama).

- 5: Les forces russes prennent le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée, à Fiolent et Evpatoria (sources militaires ukrainiennes).

Menacé par des miliciens pro-russes, l'envoyé spécial de l'ONU en Crimée abrège sa mission.

L'Otan renforce sa coopération avec l'Ukraine, réexamine celle avec la Russie.

Rencontre à Paris des chefs de la diplomatie américaine et russe John Kerry et Sergueï Lavrov qui poursuivent le lendemain leurs entretiens à Rome, sans résultat immédiat.

La Commission européenne présente un plan d'aide à l'Ukraine "d'au moins 11 milliards d'euros".

- 6: Le Parlement local de Crimée demande à Poutine le rattachement de la péninsule à la Russie et annonce un référendum le 16 mars.

A Donetsk (est) la police reprend le contrôle du gouvernement régional occupé par des pro-russes.

Quarante observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) interdits d'entrée en Crimée.

Washington impose des restrictions de visas à Moscou et menace de geler des avoirs.

L'UE décide de ses premières sanctions contre Moscou en suspendant les négociations sur les visas et menace de sanctions de plus en plus sévères, notamment économiques. Elle compte signer l'accord d'association avec Kiev avant les élections ukrainiennes du 25 mai et gèle les avoirs de 18 responsables du régime Ianoukovitch, dont le président déchu.

Kiev lance la procédure de dissolution du Parlement de Crimée.

kd/bc/lch/sym

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