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L'Ukraine met en garde la flotte russe contre toute "agression militaire" (président par intérim)

L'Ukraine met en garde la flotte russe contre toute "agression militaire" (président par intérim)

Le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov a mis en garde jeudi la flotte russe de la mer Noire contre toute "agression militaire", alors que des hommes armés pro-russes se sont emparés de bâtiments officiels en Crimée.

"Je m'adresse aux dirigeant militaires de la flotte de la mer Noire: tous les militaires doivent rester sur le territoire prévu par les accords. Tout mouvement de troupe armé sera considéré comme une agression militaire", a-t-il déclaré au parlement.

La Crimée, péninsule russophone du sud de l'Ukraine, continue d'héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.

"Le Kremlin veut détruire l'intégrité territoriale de l'Ukraine. La Russie mène une guerre médiatique contre l'Ukraine en présentant les événements de manière mensongère", a accusé devant les députés le leader du parti nationaliste Oleg Tiagnibok, l'un des trois meneurs politiques de la contestation qui a provoqué samedi dernier la chute du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

Plusieurs dizaines d'hommes armés ont pris tôt jeudi le contrôle du siège du gouvernement et du parlement de Crimée, sur lesquels ils ont hissé le drapeau russe.

Le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim, Arsen Avakov, a annoncé la mise en alerte de l'ensemble de la police, dont les forces spéciales.

La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, est la région d'Ukraine la plus susceptible de s'opposer aux nouvelles autorités en place à Kiev après le renversement de Viktor Ianoukovitch. Elle a d'abord appartenu, au sein de l'URSS, à la Russie, avant d'être rattachée à l'Ukraine en 1954.

Les pro-russes réclament la tenue d'un référendum sur le statut de la Crimée, dans le sud de l'Ukraine, en proie à des tensions séparatistes qui se sont accrues depuis la destitution de Viktor Ianoukovitch.

Mercredi, de brefs affrontements ont opposé des manifestants pro-russes et des partisans des nouvelles autorités ukrainiennes à Simféropol, alors que le chef du parlement local excluait tout débat sur une éventuelle sécession.

neo-thm/nm/ia

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