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Grèce/banques: les besoins en nouveaux capitaux "la semaine prochaine"

Grèce/banques: les besoins en nouveaux capitaux "la semaine prochaine"

Les besoins en nouveaux capitaux des principales banques grecques, dont le montant est au centre d'une polémique, seront annoncés "la semaine prochaine", a déclaré jeudi le gouverneur de la banque de Grèce (BdG), Georges Provopoulos.

"Dans le but d'assurer la transparence totale, la BdG va annoncer la semaine prochaine les résultats de l'examen des tests de résistance (stress test) et les détails sur la méthodologie utilisée", a dit M. Provopoulos à l'occasion de la présentation du rapport annuel sur l'économie grecque de 2013 lors de l'Assemblée générale de l'établissement.

La presse spécialisée grecque avait rapporté la semaine dernière que les banques grecques nécessiteraient entre cinq et six milliards d'euros pour couvrir les créances douteuses.

Mais le quotidien britannique des affaires Financial Times a publié lundi une estimation du FMI, selon laquelle les banques grecques auraient besoin près de 20 milliards d'euros.

M. Provopoulos a souligné que la BdG était en train d'évaluer les stress tests effectués par BlackRock, qui a analysé "les portefeuilles des prêts" des banques, et que "des conseillers extérieurs, Ernst&Young et Rothschild, ont également été utilisées" pour cet audit.

Mercredi M. Provopoulos s'est entretenu avec les hauts représentants de la troïka des créanciers, UE, BCE et FMI, qui sont à Athènes pour effectuer l'audit régulier des finances publiques en vue d'un déblocage de la prochaine tranche des prêts à la Grèce.

Les discussions avec la troïka "sur les détails techniques concernant la méthodologie (des stress test)" vont continuer dans les prochains jours, a indiqué M. Provopoulos.

Les résultats des stress tests des banques grecques, qui étaient initialement prévus d'être publiés fin décembre, ont retardé l'opération de l'augmentation du capital d'Eurobank, la seule banque grecque recapitalisée entièrement par l'État grec lors de l'opération de recapitalisation des banques en 2013.

Au total 50 milliards d'euros avaient été octroyés par les créanciers au Fonds hellénique de stabilité financière (FHSF) pour la recapitalisation de la Banque nationale (BNG), la Banque du Pirée, Alpha et Eurobank, dont plus de 40 milliards ont été jusqu'ici utilisés dans ce sens.

"Le FHSF est le plus important actionnaire actuellement des banques grecques, il lui reste plus de 8 milliards d'euros qui pourraient être absorbés par les banques si besoin", a rappelé M. Provopoulos.

En janvier, le gouverneur de la BdG Georges Provopoulos avait tiré la sonnette d'alarme sur les créances douteuses et prévenu que "le remboursement tardif des prêts pourrait conduire à la réduction des capitaux des banques et à la nécessité de (nouveaux) capitaux pour assurer les provisions élevées".

hec-jph/ros

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