L'avocat de Richard Henry Bain a proposé mercredi après-midi que l'État paie ses frais juridiques, mais l'homme de 63 ans qui est accusé de meurtre à la suite de la fusillade au Métropolis en 2012, s'engagerait à tout rembourser une fois qu'il aura payé ses dettes.
Me Jean-Marc Tremblay, qui représente l'homme de 63 ans, a expliqué que son client a les moyens de se payer un avocat, mais qu'il n'a pas les liquidités nécessaires pour l'instant. Le juge Guy Cournoyer a souligné que cela ne s'était jamais fait auparavant et a qualifié la proposition de la défense de « créative ».
Selon l'avocat qui représente le gouvernement du Québec, Julien Bernard, l'accusé a les moyens de payer un avocat. Il aurait présentement 7000 $ dans son compte d'épargne.
La défense de Richard Bain pourrait coûter près de 50 000 $
Par ailleurs, le juge a aussi voulu entendre le procureur de la Couronne quant à la complexité du procès à venir, qui pourrait durer de 10 à 12 semaines. Me Matthew Ferguson a expliqué au juge qu'il serait difficile d'expliquer des notions de droits complexes à un accusé qui se défendrait seul.
Un mort et un blessé
Le 4 septembre 2012, soir des élections provinciales, le présumé auteur de la fusillade a pénétré au Métropolis, à Montréal où avait lieu le rassemblement du PQ qui célébrait sa victoire et celle Pauline Marois.
Alors que la nouvelle première ministre Pauline Marois prononçait son discours, le suspect a fait feu sur deux personnes dans les coulisses atteignant mortellement Denis Blanchette et blessant grièvement Dave Courage, tous deux techniciens de scène.
Avec les informations de Marc Verreault