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Le bureau du premier ministre Harper a réclamé 67 789,48$ en dépenses de repas contestées

67 789,48$ en repas pour le bureau du premier ministre Harper
Canadian Prime Minister Stephen Harper waits to deliver opening remarks to business leaders during a meeting on Wednesday, June 12, 2013, in London, England. (AP Photo/The Canadian Press, Adrian Wyld)
ASSOCIATED PRESS
Canadian Prime Minister Stephen Harper waits to deliver opening remarks to business leaders during a meeting on Wednesday, June 12, 2013, in London, England. (AP Photo/The Canadian Press, Adrian Wyld)

Le bureau du premier ministre Harper ne suit pas les règles sur les dépenses liées au repas.

Au cours des trois dernières années, les contribuables ont dû rembourser 67 789,48$ pour les repas hebdomadaires des employés du bureau du premier ministre et les chefs de cabinet des ministres, ce qui semble contrevenir à une politique du Conseil du Trésor.

Les repas hebdomadaires du mercredi - chaque deux semaines durant l'été - ont commencé en juillet 2010. Les montants ont été dévoilés sur un site Web du gouvernement et incluent les factures jusqu'au 31 octobre 2013.

Une quarantaine de personnes participent à ces réunions qui permettent au chef de cabinet du premier ministre de discuter avec ses homologues des divers ministères.

Trois directives du Conseil du Trésor couvrent la période visée par les factures. Chacune affirme que les repas peuvent être fournis aux employés fédéraux seulement dans des situations qui «dépassent les heures normales de travail». Cela inclut des situations où les employés doivent travailler durant une pause ou une période de repas. La directive s'applique également si aucun restaurant ne se trouve à proximité.

Le Conseil du Trésor et le bureau de son ministre, Tony Clement, ont refusé de répondre aux questions sur cette politique. Le bureau du premier ministre n'a pas non plus répondu et les courriels à ce sujet sont demeurés sans réponse.

Le député libéral qui a soulevé l'enjeu auprès du Huffington Post Canada a offert ces commentaires: «Si c'était un lunch de travail qui n'était pas prévu, mais tenu en raison d'une urgence, ce serait compréhensible, dit le critique libéral du Conseil du Trésor, Gerry Byrne. Si c'était une rencontre occasionnelle, ce serait encore compréhensible. C'est quelque chose de régulier. [Les employés] le notent probablement à leur horaire. Semaine après semaine ce lunch est prévu et est payé par les contribuables. Voilà pourquoi ça contrevient aux directives du Conseil du Trésor.»

Ce texte est une version condensée d'un texte paru sur le Huffington Post Canada.

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