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LE MONDE EN BREF DU 25 FEVRIER

LE MONDE EN BREF DU 25 FEVRIER

Voici le Monde en bref du mardi 25 février à 04H00 GMT:

KIEV - Le Parlement ukrainien devrait nommer mardi un Premier ministre et un gouvernement de transition, sur fond d'échanges diplomatiques avec les Occidentaux à Kiev.

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a rencontré lundi le président par intérim Olexandre Tourtchinov et s'est rendue sur le Maïdan, la place de l'Indépendance, haut lieu de la contestation, déposer des fleurs à la mémoire des 82 tués lors des violences de la semaine dernière.

Le numéro deux de la diplomatie américaine, William Burns, est également attendu à Kiev mardi pour soutenir les nouvelles autorités et plaider pour un redressement politique et économique.

MOSCOU - Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a remis en cause la légitimité du nouveau pouvoir en Ukraine après la destitution du président Viktor Ianoukovitch et estimé que le reconnaître comme le font certains Occidentaux était une "aberration".

NATIONS UNIES - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon appelle à "préserver l'unité et l'intégrité territoriale" de l'Ukraine et a dépêché un de ses conseillers à Kiev, a indiqué lundi son porte-parole Martin Nesirky.

PARIS - Les donateurs potentiels, UE et FMI en tête, s'abstenaient lundi de se prononcer sur les modalités d'un programme d'aide à l'Ukraine, dans une situation politique encore incertaine, que risque de déstabiliser plus encore la perspective de réformes économiques douloureuses.

Le ministre des Finances par intérim Iouri Kolobov a évalué lundi à 35 milliards de dollars dans les deux années à venir les besoins d'aide financière de l'Ukraine et a réclamé l'organisation d'une conférence internationale de donateurs.

CARACAS - Confronté depuis trois semaines à une mobilisation étudiante soutenue par l'opposition et émaillée de violences, le président vénézuélien a entamé lundi des consultations en vue d'une conférence nationale convoquée mercredi pour tenter d'apaiser la grogne contre sa gestion.

Lundi, des barricades ont été érigées par les étudiants à Caracas. Des incidents ont également éclaté dans d'autres villes.

LE CAIRE - Le gouvernement installé par l'armée en Egypte a démissionné lundi dans la perspective de l'élection présidentielle, pour laquelle le ministre de la Défense et chef de l'armée part favori. Un remaniement limité était attendu pour permettre au maréchal Abdel Fattah al-Sissi de quitter le gouvernement afin de se mettre en campagne. Mais dans une décision surprise, le Premier ministre Hazem el-Beblawi, dont la popularité faiblissait, a démissionné, et avec lui tout le gouvernement installé après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi.

ROME - Incisif et plein d'énergie, le jeune Premier ministre Matteo Renzi a invité l'Italie à un "changement radical et immédiat" lundi devant les sénateurs, dans un discours pro-européen où il n'est guère entré dans le détail de son programme.

Le gouvernement a obtenu le +oui+ de 169 sénateurs tandis que 139 ont voté contre.

ATHENES - La troïka des créanciers de la Grèce était de retour à Athènes lundi pour reprendre l'un des audits les plus laborieux des comptes et réformes du pays et évoquer ses défis financiers avant une série d'élections.

Le ministère des Finances a indiqué à l'AFP tabler sur une conclusion des discussions "d'ici le 10 mars en raison des remboursements de prêts auxquels le pays va faire face".

MOSCOU - La justice russe a condamné lundi sept opposants à des peines allant jusqu'à quatre ans de camp pour des violences lors d'une manifestation anti-Poutine en 2012, un jugement dénoncé par l'opposition et les défenseurs des droits de l'homme et critiqué par l'Union européenne.

ENTEBBE - Le président ougandais Yoweri Museveni a finalement promulgué lundi une loi controversée qui durcit la répression de l'homosexualité, disant rejeter les diktats de l'Occident. Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda mais cette législation, adoptée à une écrasante majorité le 20 décembre par le Parlement, interdit notamment toute "promotion" de l'homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s'affichant homosexuel(le).

mf/jr

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