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Projet solo de Dominiq Hamel : un spectacle à Montréal en lumière (ENTREVUE)

Projet solo de Dominiq Hamel : un spectacle à Montréal en lumière (ENTREVUE)
Jean-François Cyr

MONTRÉAL – Le musicien Dominiq Hamel (Orange Orange, Gatineau, Motus 3F) arrive avec un premier projet solo sur lequel il travaille depuis plus d’un an. L’album éponyme propose « des gros beats et des chansons d’amour » dans un style musical léger, second degré et très pop. Quelques jours avant la première montréalaise au Théâtre Plaza dans le cadre du festival Montréal en lumière, le Huffington Post Québec a rencontré le multi-instrumentiste et chanteur dans son studio maison.

Nous sommes assis à la fenêtre de l’appartement d’un gros édifice situé sur la rue Sherbrooke, non loin du Quartier des spectacles. Dans la même pièce, on y retrouve ordinateurs, écrans et jouets musicaux de toutes sortes.

«J’ai joué tous les instruments ici même, dans cet endroit, raconte Hamel. Même les trompettes, qui sont partout sur le disque… J’ai juste dû confier le violon à un autre musicien, qu’on retrouve sur un morceau. Je me suis amusé comme un fou avec les claviers, les basses, les guitares. Je voulais des arrangements simples pour l’album. Quand tu as des bonnes idées, pas besoin d’être un virtuose de chaque instrument. Le mixage, par exemple, a été fait au studio Troublemakers (Bran Van 3000, Alfa Rococo, Beast, Beat Market, Jason Bajada, Alex Nevsky), avec Marc Bell.»

«Depuis début 2013, je ne fais que travailler sur cet album, poursuit-il. C’est non-stop. Je dirais de manière obsessive, même. Ici, la musique fait partie de mon quotidien. Je gagne ma vie depuis 13 ans avec ma musique et c’est avec une assez bonne confiance que j’envisageais de commencer un projet solo. Beaucoup de liberté et total contrôle sur la production. Pas riche, mais heureux!»

Rêver en 3D

« C’est fait à la mitaine, un truc à la fois, affirme Dominiq Hamel (Dominique de son vrai prénom). C’est artisanal, mais j’adore cette façon de travailler. Ça ressemble beaucoup à la méthode que j’ai développée au fil du temps. Au niveau de l’esthétique musicale, je continue cette recherche de musique électro-pop-rock. Surtout pop. C’est un brin rétro, pas mal années 1980, acoustique aussi, puis un peu love. Avec des maudits gros beats (pensons à la chanson En Slow Motion avec son feeling Michael Jackson au couplet, sur laquelle collabore Jacobus de Radio Radio, ou encore Comme dans les G.I. Joe, avec David Brown). »

« À l’image de ma pochette (il faut voir le concept 3D original qui vient avec des lunettes rouge et bleu en carton), la vie serait bien plus cool si les gens arrivaient à rêver mieux, à imaginer la vie un peu plus hot qu’elle peut l’être en vérité. Cette idée, on la retrouve dans plusieurs tounes. J’y fais allusion aussi sur d’autres morceaux qui parlent de séduction, d’amour. »

Définitivement, l’opus est léger et fait pour danser. C’est l’analogique qui rencontre la programmation, utilisée avec parcimonie. Pas de flafla. L’auteur des textes et des musiques voulait une ambiance souriante et décontracte. La chanson Rêver en 3D, est à l’image de l’esprit de Hamel sur son Effet Domino :

« T’attends quoi pour changer / Ta triste réalité? T’attends quoi pour bouger / Et rêver en 3D? »

Dans la lunette de l’artiste

Pour le concert à Montréal en lumière, Dominiq Hamel sera accompagné de Jipé Dalpé (trompette, guitare et voix), Steve Caron (batteur de Radio Radio qui s’amusera avec de l’acoustique et de l’électronique) et Olivier Savoie-Mainguy (claviers, keytar et voix).

Tous les collaborateurs seront aussi de la prestation: Élizabeth Blouin-Brathwaite (sa compagne participe à la pièce Fraise et disco), Jacobus, Maybe Watson (le rappeur) et David Brown (le chanteur de The New Cites).

«Pour le spectacle, il y aura un décor. Je vais entre autres utiliser des immenses lunettes vintages 3D (quasiment trois mètres de large) en carton qui seront éclairées pour donner un effet rétro. Elles seront suspendues un peu partout sur scène.»

«Ça se veut d’abord un party mon show

Dominiq Hamel – 25 février, 20h – spectacle au Théâtre Plaza de Montréal, dans le cadre du festival Montréal en lumière.

Le groupe Mad’MoiZèle GIRAF assurera la première partie de la soirée.

Le disque sera lancé le 1er avril, à l’Olympia.

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