Jo-Wilfried Tsonga (FRA, finaliste): "Non je n'ai pas de regrets. J'ai donné tout ce que j'ai pu. Il y a encore des choses à améliorer pour gagner ce genre de match, mais je suis sur la bonne voie. Pour gagner ? Il aurait fallu que je sois plus instinctif. Je n'ai rien à regretter en dehors du fait qu'il a été bon.D'habitude, il est capable de donner plus de points. Il a pris beaucoup de risques et souvent joué sur les lignes. Au fur et à mesure des matches, je me rends compte que mon niveau augmente. La confiance vient plus avec les matches, qu'avec les victoires. Sur les points importants, c'est l'initiative qui fait la différence. Depuis quelque temps, Gulbis est dans cet état là, en pleine confiance. Il servait parfois une deuxième balle à 200 km/h. Il dit qu'il veut être numéro un mondial ? Il y a quelques années on n'aurait pas parié sur moi, donc oui pourquoi ne pas le voir aux Masters en fin d'année. Et s'il vous disait qu'il voulait être 200e mondial, ça vous ferait peut-être bizarre, non ? Le grand champion a envie d'être en haut, pas au milieu. Pour Dubaï, j'ai un tableau facile, je vais donc me reposer sur des choses simples. Mais honnêtement, jouer mardi à Dubaï, ça n'a pas de sens. Mais je n'ai pas le choix. Les gens ne le savent pas, mais on a des obligations et à l'inverse de certains joueurs, je n'ai pas de passe-droits".
Ernests Gulbis (LAT, vainqueur de l'Open 13): "J'ai joué mon meilleur tennis aujourd'hui. J'étais nerveux ce matin, mais c'était un bon stress. C'est un très bon week-end. Je suis quelqu'un de très émotif, tout le monde le sait, mais là j'ai profité intérieurement. Cette victoire va me faire rentrer dans le Top 20 oui, mais mon objectif n'est pas d'être dans le Top 20. 15e, 16e, 17e ou 18e, je m'en fiche pas mal, je veux être numéro un mondial. D'ailleurs les meilleurs joueurs mondiaux n'aiment pas me jouer quand je joue bien. Je sais que je leur fais peur".
cor/hf/jgu