Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Roche lance un nouveau test de dépistage du cancer du col de l'utérus

Roche lance un nouveau test de dépistage du cancer du col de l'utérus

Le groupe pharmaceutique suisse Roche, le numéro un mondial de l'oncologie, a annoncé vendredi le lancement d'un nouveau test de dépistage du cancer du col de l'utérus.

Son test cytologique, appelé CINtec PLUS, permet d'identifier les femmes présentant des lésions précancéreuses de grade élevé et devant se soumettre immédiatement à une colposcopie, a indiqué le groupe bâlois dans un communiqué.

Les infections au virus du papillome humain (HPV) sont à l'origine de la plupart des cancers du col de l'utérus. Cependant, seules les femmes présentant une infection persistante et ayant développé des lésions précancéreuses de grade élevé doivent être traitées.

Le test a donc été conçu pour identifier les infections à HPV susceptibles d'entraîner un cancer et faire la distinction avec celles ne présentant pas ce risque.

"Le cancer du col de l'utérus est le troisième cancer le plus courant chez la femme dans le monde et, souvent, aucun symptôme n'est associé au précancer du col", a expliqué Roland Diggelmann, directeur des opérations chez Roche Diagnostics, cité dans le communiqué.

Plus de 500.000 nouveaux cas de cancer du col sont diagnostiqués chaque année dans le monde et la moitié de ces patientes décèdent.

Lorsqu'il est dépisté de manière précoce, c'est l'un des cancers pouvant être le mieux prévenu et soigné, le taux de survie s'établissant à plus de 90%, a pointé Roche.

En revanche, si la maladie se trouve à un stade avancé au moment du diagnostic, le taux moyen de survie à cinq ans est d'environ 20%.

Le test cytologique de Roche est commercialisé en Europe, en Asie, en Amérique Latine et au Canada.

noo/mml/jh

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.