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Côte d'Ivoire: un expert de l'ONU appelle à des réformes avant la présidentielle de 2015

Côte d'Ivoire: un expert de l'ONU appelle à des réformes avant la présidentielle de 2015

Un expert de l'ONU a appelé vendredi à une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge des élections en Côte d'Ivoire, y voyant "un problème fondamental" à résoudre à vingt mois de l'élection présidentielle de 2015.

"La période qui va de maintenant à 2015 est peut être l'heure de vérité pour la Côte d'Ivoire", a affirmé, Doudou Diène, expert indépendant de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire qui séjourne dans le pays depuis le 11 février.

"L'heure de vérité parce que toutes les crises de la Côte d'Ivoire ont explosé au cours d'élections (...) Or en 2015 ce sont les élections présidentielles", a poursuivi, M. Diène, lors d'un conférence de presse.

Pour lui, la CEI, dominée par les membres des partis au pouvoir "ne reflète plus la réalité dans sa structure actuelle".

"La réforme de la CEI est un préalable, un problème fondamental" à résoudre pour aboutir à des élections "démocratiquement crédibles" en 2015, a insisté l'expert Onusien.

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), grand allié du chef de l'Etat Alassane Ouattara, a dénoncé vendredi une coalition qui "ne marche pas bien", un mauvais signe pour le pouvoir avant l'élection présidentielle prévues en octobre 2015.

La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d'Ivoire, afin d'apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.

Le président Ouattara, dont le prédécesseur et adversaire Laurent Gbagbo avait refusé la victoire en 2010, ce qui avait embrasé le pays, a déjà confirmé sa participation au scrutin d'octobre 2015.

La présidentielle de 2015 accuse un "grand retard", un scrutin "apaisé et crédible" n'étant pas encore garanti, s'est inquiété en janvier, Pascal Affi N'Guessan, le chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo.

eak-ck/jmc

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