Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

France/tuerie de Chevaline : garde à vue prolongée pour l'ex-policier qui nie toute participation

France/tuerie de Chevaline : garde à vue prolongée pour l'ex-policier qui nie toute participation

La garde à vue de l'ex-policier municipal interpellé mardi dans les Alpes françaises dans le cadre de l'enquête sur le quadruple meurtre de Chevaline en septembre 2012 a été prolongée de 48 heures, même si aucun lien n'était avéré avec la tuerie, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

L'homme "conteste toute participation" dans ce quadruple meurtre, a indiqué jeudi son avocat à l'AFP.

"Il dit qu'il n'est pour rien dans l'affaire. Il conteste toute participation et dit qu'il n'a pas fréquenté les lieux (du crime) ce jour-là", a déclaré Me Marc Dufour.

Il a indiqué que les prochaines auditions allaient porter sur "son emploi du temps du 5 septembre 2012", jour de la tuerie.

Un ami de cet ancien policier, interpellé mardi soir dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de deux Britanniques, d'une Suédoise et d'un Français, était lui aussi toujours en garde à vue.

Des vérifications sont toujours en cours, notamment en ce qui concerne les nombreuses armes et véhicules saisis et sur les déclarations des deux personnes interpellées.

La ressemblance de l'ancien policier municipal de Menthon-Saint-Bernard (Alpes françaises), avec un portrait-robot diffusé en novembre a conduit à son interpellation par les gendarmes. Sa garde à vue peut durer jusqu'à samedi.

Mercredi, le procureur chargé de l'affaire, Eric Maillaud, avait indiqué qu'il était "peu envisageable" que l'ancien policier soit mis en examen pour ce quadruple meurtre mystérieux, du fait de l'insuffisance des charges.

Pour le procureur, "rien ne permet de faire un lien direct" entre l'ex-policier et la tuerie, ou ses différentes victimes, à ce stade de l'enquête.

Une information judiciaire pour trafic d'armes va cependant être ouverte. Il devrait dans ce cadre être déféré avec l'ami, passionné d'armes comme lui.

Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, 50 ans, ingénieur britannique d'origine irakienne travaillant dans le secteur de l'aéronautique et de la défense au Royaume-Uni, sa femme de 47 ans, et sa belle-mère âgée de 74 ans et de nationalité suédoise, avaient été tués de plusieurs balles dans leur voiture, sur une petite route forestière proche de la commune de Chevaline.

Un cycliste français avait également été abattu de plusieurs balles. Zainab, sept ans, la fille aînée du couple al-Hilli, avait été grièvement blessée tandis que sa petite soeur, Zeena, dissimulée sous les jambes de sa mère, s'en était miraculeusement sortie indemne.

pta-aag/but/ed/nou/sym

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.