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Les chefs de la diplomatie française, allemande et polonaise à Kiev jeudi (Fabius)

Les chefs de la diplomatie française, allemande et polonaise à Kiev jeudi (Fabius)

Les chefs de la diplomatie française Laurent Fabius et ses homologues allemand Frank-Walter Steinmeier et polonais Radoslaw Sikorski seront jeudi matin à Kiev, juste avant une réunion à Bruxelles des ministres européens des Affaires étrangères, a annoncé mercredi le ministre français.

"Il faut rétablir le dialogue politique entre opposition et pouvoir", a déclaré Laurent Fabius, en présence du secrétaire d'Etat américain John Kerry. "Chacun doit se mobiliser pacifiquement pour revenir au dialogue", a-t-il ajouté.

Les trois ministres rendront compte ensuite à leurs homologues européens de leurs entretiens à Kiev. MM. Fabius et Steinmeier devaient quitter leur pays respectif jeudi très tôt pour Kiev, M. Sikorski étant attendu dès mercredi soir à Kiev, selon des sources diplomatiques.

John Kerry a, de son côté, affirmé que le président ukrainien Viktor "Ianoukovitch avait le choix entre protéger le peuple qu'il sert, et le choix de compromis et de dialogue, et entre la violence et les troubles. Nous pensons que le choix est clair".

"Nous souhaitons que le président Ianoukovitch réunisse le peuple, dialogue avec l'opposition, trouve les moyens d'un compromis", a ajouté M. Kerry. Il a affirmé être "convaincu (...) que la violence peut être évitée et que les aspirations du peuple ukrainien peuvent être entendues par le dialogue".

"Nous sommes en train de discuter de la possibilité de sanctions ou d'autres mesures avec nos amis en Europe et ailleurs pour tenter de créer un environnement pour un compromis", a précisé M. Kerry.

"Nous sommes tous profondément affectés par les scènes de violence et le niveau des abus que les citoyens ont subis dans la rue au cours des derniers jours. Nous sommes de tout coeur avec le peuple ukrainien", a ajouté le secrétaire d'Etat américain.

Laurent Fabius a également réaffirmé que "ce qui s'est passé est totalement inacceptable. Nous condamnons cela. Les auteurs de ces actes ne peuvent rester sans sanctions", a-t-il ajouté après les violences de la nuit sur le Maïdan, la place centrale de la capitale ukrainienne occupée depuis trois mois, qui ont fait 26 morts.

Mais, au delà de la possibilité de sanctions, le chef de la diplomatie française a rappelé la possibilité d'une révision constitutionnelle et d'élections en Ukraine. "Il n'y a de solution que dans le dialogue", a-t-il martelé.

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