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Le pétrole monte à New York, dopé par la demande en chauffage

Le pétrole monte à New York, dopé par la demande en chauffage

Les cours du pétrole ont ouvert en hausse mercredi à New York, évoluant à leur plus haut niveau depuis octobre, soutenus par la vigueur de la demande en chauffage aux Etats-Unis et la persistance de tensions géopolitiques.

Vers 14H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars gagnait 33 cents à 102,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les cours se sont hissés jusqu'à 103,34 dollars, en cours d'échanges électroniques, peu avant l'ouverture, à leur plus haut niveau depuis début octobre.

Les prix de l'or noir new-yorkais profitent de la forte demande en "produits distillés et en fioul de chauffage générée par les températures hivernales aux Etats-Unis, ce qui encourage les raffineries à maintenir une activité importante", a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Les perspectives de demande de pétrole restaient élevées, a-t-il ajouté, le marché digérant de nouvelles prévisions de températures glaciales sur le nord-est du pays fin février.

Des deux côtés de l'Atlantique, les prix bénéficiaient par ailleurs de craintes pour l'approvisionnement en brut dans un contexte de montée des tensions dans plusieurs régions clef de la production pétrolière mondiale.

En Libye, où le secteur pétrolier est bloqué depuis des mois par divers mouvements de protestation, la production est retombée à 375.000 barils par jour, selon les analystes de Commerzbank citant la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).

La Libye, dont les capacités totales de production se montent à quelque 1,5 million de barils par jour, avait réussi ces dernières semaines à redresser sa production à 600.000 barils par jour.

"Il y a aussi de mauvaises nouvelles du Soudan du Sud, où des combats ont repris entre rebelles et forces gouvernementales pour le contrôle de la capitale de la principale province pétrolière, ce qui pourrait menacer la production de 160.000 à 200.000 barils de brut par jour", ont ajouté les experts de Commerzbank.

D'autre part, au Venezuela, "bien que nous n'ayons pas encore noté de perturbation dans la production de pétrole, la tension dans la rue est telle que les investisseurs (...) craignent que les infrastructures pétrolières finissent par être affectées", a noté M. Lipow.

Le Venezuela, qui dispose avec l'Arabie saoudite des réserves d'or noir les plus importantes au monde, est confronté depuis 15 jours à une grogne sociale parfois violente, marquée mardi par la mobilisation des partisans et des opposants au président Nicolas Maduro et la reddition de l'opposant en fuite Leopoldo Lopez.

bur-ppa/sl/sam

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