Le président autrichien Heinz Fischer a été convié mercredi à se rendre en Iran, dans ce qui serait la première visite d'un chef d'État ou de gouvernement occidental depuis l'élection du dirigeant iranien Hassan Rohani.
"Le président a été invité en Iran", a déclaré à l'AFP la porte-parole Astrid Salmhofer, qui a refusé de préciser si l'invitation avait été acceptée ou pas.
L'élection en 2013 de M. Rohani, considéré comme un modéré, à la succession de Mahmoud Ahmadinejad a conduit à un apaisement relatif des relations tendues entre la République islamique et les États occidentaux.
Élément concret le plus notable de cette détente, un accord temporaire avait été signé en novembre dernier entre Téhéran et les grandes puissances, prévoyant un gel de certaines activités nucléaires sensibles en échange de la levée d'une petite partie des sanctions qui étranglent l'économie iranienne.
Vienne accueille cette semaine une nouvelle étape de ces discussions.
Les chefs des diplomaties italienne et suédoise se sont rendus dernièrement à Téhéran. Catherine Ashton, la représentante diplomatique de l'Union européenne, a annoncé en janvier qu'elle se rendrait prochainement en Iran. La date de son éventuel voyage reste à fixer.
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