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Nucléaire: centrifugeuses et réacteur d'Arak, "points centraux" pour l'Iran

Nucléaire: centrifugeuses et réacteur d'Arak, "points centraux" pour l'Iran

La nouvelle génération de centrifugeuses et le réacteur à eau lourde d'Arak seront les "points centraux" des prochaines négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, a confirmé dimanche un responsable iranien à l'agence officielle Irna.

Les négociateurs iraniens et le groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) entament mardi à Vienne des négociations délicates en vue de régler, une fois pour toutes, la crise sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.

L'Iran est soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil, ce que Téhéran nie farouchement.

La question des centrifugeuses, utilisées pour enrichir l'uranium, "est l'un des points centraux qui devront être étudiés et résolus pour parvenir à un accord global et à long terme, car nous n'accepterons pas d'être privés du droit de remplacer les centrifugeuses existantes par des nouvelles", a affirmé Hamid Baïdinejad, membre de l'équipe de négociateurs iraniens, dans un entretien à Irna.

"Le réacteur à eau lourde d'Arak est aussi l'un des sujets les plus importants et difficiles (des négociations) et nous voulons garder ce réacteur", a ajouté M. Baïdinejad.

"S'il existe une solution sur des mesures techniques pour le combustible produit afin de lever les inquiétudes liées au traité de non-prolifération (TNP), ces solutions peuvent être étudiées", a-t-il toutefois précisé.

En novembre, l'Iran a conclu un accord historique avec le 5+1 et accepté de geler pendant six mois une partie de ses activités nucléaires en échange d'une levée partielle des sanctions économiques qui frappent le pays.

L'accord stipule notamment que Téhéran n'augmentera pas le nombre des centrifugeuses --plus de 19.000 actuellement-- sur ses deux sites d'enrichissement à Natanz et Fordo et ne remplacera celles endommagées que par d'autres machines de même type. Mais Téhéran a affirmé récemment avoir développé un nouveau type de centrifugeuse "15 fois plus puissante" que celle de la première génération.

Le réacteur d'Arak, dont l'Iran a accepté de suspendre la construction, suscite également l'inquiétude des Occidentaux, car l'Iran pourrait y produire du plutonium utilisable dans une bombe.

Début février, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi, avait affirmé que le réacteur pouvait être modifié pour limiter la fabrication de plutonium.

Selon l'agence Mehr, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif aura lundi soir un dîner de travail à Vienne avec son homologue européenne Catherine Ashton, qui mène les négociations au nom du 5+1.

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