Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) est de passage à Québec cette fin de semaine. Thomas Mulcair a profité de l'occasion pour dresser le bilan des actions de son parti depuis 2011 dans la région et surtout pour lancer plusieurs pointes à l'endroit des conservateurs et du premier ministre Stephen Harper.
Le chef néo-démocrate, qui était flanqué des députés Annick Papillon et Denis Blanchette, a tout d'abord tenu à souligner que son parti a interpellé à plusieurs reprises les conservateurs ces dernières années pour que le Centre de recherche et de sauvetage maritime reste à Québec.
Les conservateurs ont confirmé en décembre dernier qu'Ottawa revenait sur sa décision de déménager les activités du Centre à Halifax, en Nouvelle-Écosse, et à Trenton, en Ontario.
Thomas Mulcair a également insisté sur le fait que son député de la circonscription de Beauport-Limoilou, Raymond Côté, a talonné le gouvernement fédéral dès le début dans le dossier de la poussière rouge et de la poussière de nickel dans le quartier Limoilou.
« Harper oublie Québec »
Thomas Mulcair ne s'est pas gêné pour critiquer l'absence d'actions concrètes de la part des conservateurs dans la région de Québec et ses environs.
« Stephen Harper et ses conservateurs oublient la région de la Capitale-Nationale », a-t-il lancé dimanche matin en marge du brunch de Bonhomme.
Le chef du NPD a notamment dénoncé l'inaction des conservateurs dans le dossier du pont de Québec. Après neuf années au pouvoir, a fait remarquer Thomas Mulcair, les conservateurs n'ont pas été en mesure de peinturer le pont de Québec, alors qu'ils avaient eux-mêmes critiqué les libéraux fédéraux en 2005 à ce sujet.
« M. Harper commence sa 10e année au pouvoir. Le pont de Québec, il n'y a toujours rien [...] Stephen Harper venait à Québec, se moquait des libéraux, disait : "Même pas capable de peinturer un pont". Neuf ans plus tard, ils ne sont même pas capables de peinturer un pont », a-t-il lancé.