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Oshie procure un gain de 3-2 aux États-Unis en tirs de barrage contre la Russie

Oshie procure un gain de 3-2 aux États-Unis en tirs de barrage contre la Russie
Radio-Canada

Il y a de ces matchs dont on parle plus avant qu’après. Et il y a ceux dont on parlera encore plus longtemps après. Le duel entre la Russie et les États-Unis entre dans cette dernière catégorie.

Les deux vieux rivaux ont livré un match mémorable, mais au final, les Américains ont gâché la fête au Bolchoï et se sont imposés 3-2 en tirs de barrage.

Choisi pour effectuer six des huit tirs des vainqueurs dans la fusillade, T.J. Oshie s’est permis quatre buts aux dépens de Sergei Bobrovski. Et même lors de ses deux échecs, il avait chaque fois battu le gardien. De l’autre côté, Ilya Kovalchuk était également envoyé à répétition, contre Jonathan Quick.

Dan Bylsma a pleinement profité du règlement international qui permet d’utiliser un joueur aussi souvent que désiré après les trois premiers tireurs. Et il avait fait ses devoirs, puisqu’avec les Blues de St. Louis cette saison, Oshie a touché la cible 7 fois sur 10 tirs.

«Je regardais toujours pour voir si l’entraîneur allait choisir d’autres joueurs, a raconté le héros du jour. Mais à un certain point, j’ai dit à mes coéquipiers au banc que mon répertoire de feintes s’épuisait! C’était stressant, mais on a survécu.

«Je n’aurais pas pu y parvenir si Quick n’avait pas fermé la porte», a-t-il humblement ajouté.

«T.J. sait qu’on a plusieurs bons marqueurs, a mentionné Bylsma. Il n’agissait pas comme s’il savait que j’allais lui demander chaque fois, même qu’après un de ses tirs ratés, je l’ai perdu de vue parce qu’il est allé au bout du banc.»

Oshie a gagné à plus d’un point de vue, lui dont le compte Twitter a attiré 20 000 nouveaux abonnés dans la demi-heure suivant le match…

Russes mécontents

Le match aurait pu prendre une allure différente, mais les officiels ont refusé un but que les Russes ont cru bon.

En deuxième période, Slava Voynov croyait en effet avoir marqué pour faire 2-2, mais les arbitres ont refusé le but, prétextant que le filet avait été déplacé. Les Russes ont accusé Quick de l’avoir déplacé intentionnellement, avec sa jambière dans son déplacement.

«Le gardien a déplacé le but et les arbitres auraient dû le voir, a martelé l’attaquant russe Alexander Ovechkin. Quick aurait dû être puni pour avoir retardé le match.»

En troisième période, Pavel Datsyuk a inscrit son deuxième filet de la rencontre pour ramener les deux équipes à égalité.

Cam Fowler et Joe Pavelski ont marqué pour les États-Uniens, les deux pendant des punitions à Alexander Radulov. L’entraîneur-chef de la Russie, Zinetula Bilyaletdinov, a d’ailleurs indiqué, via un interprète, que son attaquant pourrait être laissé de côté pour le troisième et dernier match préliminaire, dimanche, contre la Slovaquie.

Spectacle mémorable

Au final, il y avait tout de même unanimité au sujet de la qualité du spectacle offert. Présent à la rencontre, le président russe, Vladimir Poutine, a certainement été diverti, à défaut d’avoir aimé le résultat final. Des trompettes, un tambour à quelques mètres de la tribune de presse, une foule qui s'animait aux moindres coups de patin d'un Russe en possession de la rondelle... le Bolchoï tremblait de partout.

«J’essaie de ne pas faire attention aux spectateurs, je me concentre sur le match, a mentionné Bobrovski. Mais évidemment, j’entendais les partisans crier. L’atmosphère était incroyable.»

«Il y avait de tout : des habiletés, de la vitesse, un contexte et une ambiance incroyables, a rappelé Bylsma. C’était mémorable.»

De tout… même des tirs bloqués! Ryan McDonagh et Ryan Kesler, pour ne nommer qu’eux, ont plongé devant les salves d’Alexander Ovechkin et Ilya Kovalchuk, chaque fois en se relevant péniblement.

«On sait à quel point Ovechkin est dangereux de la pointe, a rappelé Bylsma. McDonagh en a bloqué trois, Kesler en a bloqué deux et Oshie en a bloqué un. Nos joueurs ont tout donné et on avait besoin de ces arrêts.»

Même les joueurs de l’équipe canadienne, répartis dans les gradins, ont apprécié leur après-midi à l’aréna.

«Quel match, probablement le meilleur que j’ai vu en tant que spectateur», a écrit Matt Duchene sur son compte Twitter.

Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, arrivera seulement à Sotchi pour la phase éliminatoire. On devine qu’il a tout de même pris des notes sur la qualité du spectacle...

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