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Jasey-Jay Anderson témoigne de l'évolution des Jeux olympiques d'hiver (VIDÉO)

Jasey-Jay Anderson témoigne de l'évolution des Jeux (VIDÉO)

KRASNAÏA POLIANA, Russie - Rares sont ceux qui peuvent se présenter aux Jeux olympiques sans ressentir la moindre pression. Le planchiste canadien Jasey-Jay Anderson pourrait faire partie de ce groupe.

Anderson a décroché le titre qu'il convoitait le plus en mettant finalement la main sur l'or aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010. Il est de retour pour défendre sa couronne et pourrait être l'athlète le plus détendu des Jeux de Sotchi.

Tout ce qui viendra désormais représente plus de crémage sur le gâteau pour l'athlète de 38 ans originaire de Montréal, qui a décroché au moins une fois tous les titres en jeu dans son sport.

Il s'était retiré après les Jeux de Vancouver et avait décidé de commencer à concevoir ses propres planches. Anderson est revenu à la compétition à la Coupe du monde à la fin 2011 afin de tester sa nouvelle planche et pour renouveler sa passion pour le sport.

Ses affaires vont très bien et il compte toujours les aptitudes pour se démarquer sur les pistes. Un parcours unique l'a amené à ses cinquièmes Jeux olympiques.

«Je n'ai aucun stress ici, a soutenu Anderson, samedi, après une conférence de presse au centre des médias Gorki. J'ai fait ce que je devais faire en 2010. Tout cela est un boni.»

Il a décidé de ne pas prendre part à la plus récente Coupe du monde, et de plutôt passer trois semaines à sa maison de Mont-Tremblant, oeuvrant jusqu'à 18 heures par jour à s'entraîner et à fabriquer des planches. Anderson se spécialise dans la recherche et le développement, mais il s'agit de la première année au cours de laquelle il fabrique lui-même des planches, disant faire «tout de A à Z» chez lui.

L'athlète canadien quatre fois champions du monde ne cherche pas à faire la promotion de ses planches, alors qu'il ne pourrait pas suffir à une hausse marquée de la production. Il insiste pour dire qu'il est à Sotchi pour plonger dans la compétition — et il le fera sur les planches qu'il a fabriquées.

«Je pourrais tout à fait m'élancer et faire vraiment bien, ou je pourrais terminer au dernier rang, a-t-il exprimé. Je n'aborde pas cette compétition avec des attentes. Je ferai simplement le mieux que je pourrai.»

L'entraîneur Mark Fawcett a affirmé que la passion de la compétition animait encore Anderson, qui avait pris part à ses premiers Jeux olympiques à Nagano, en 1998.

«Il peut vraiment y aller, profiter du moment, faire ce qu'il a toujours fait, sans cette pression additionnelle du résultat pesant sur lui», a fait valoir l'entraîneur.

Après les Jeux de Vancouver, Anderson a souffert d'une blessure au cou en 2011 et a perdu de la force dans la partie gauche de son corps. Sa réadaptation a été retardée, alors qu'il s'attardait à lancer son entreprise.

Il a éventuellement retrouvé sa forme de haute compétition et s'est investi totalement dans son sport. Il adore créer de nouvelles planches, les mettre à l'épreuve, apporter des changements et avoir le contrôle total.

«Quand j'étais à la maison, j'y allais pour trois parcours, riant tout au long du trajet, a-t-il affirmé. Je ne peux croire ce que je peux réaliser. C'est merveilleux.»

Michael Lambert, de Toronto, et Matt Morison, de Burketon, en Ontario, complètent l'équipe masculine canadienne.

Les compétitions s'amorcent jeudi avec le slalom géant parallèle.

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