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Les forces irakiennes tentent de reprendre aux insurgés des secteurs du Nord

Les forces irakiennes tentent de reprendre aux insurgés des secteurs du Nord

Les forces irakiennes appuyées par des chars ont lancé vendredi un assaut pour reprendre aux rebelles des secteurs au nord de Bagdad, après avoir perdu du terrain dans l'ouest du pays, a annoncé un responsable.

Jeudi, des combattants extrémistes sunnites d'Al-Qaïda et des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont attaqué des positions des forces de sécurité à Souleimane-Bek (150 km au nord de Bagdad), prenant le contrôle des secteurs ouest de la ville et de quelques villages environnants.

L'armée avait ensuite encerclé la zone, avant de lancer vendredi matin l'opération contre les insurgés, soutenue par des chars et d'autres véhicules blindés, a expliqué à l'AFP un responsable local, Taleb al-Bayati. Des équipes du génie ont ouvert la voie pour repérer d'éventuelles bombes.

Au total, au moins 17 insurgés ont été tués depuis jeudi dans les affrontements et les frappes menées par hélicoptère, a-t-il précisé sans fournir de bilan pour les forces de l'ordre.

En fin d'après-midi, M. Bayati a assuré que les forces de l'ordre avaient repris la ville puis s'en étaient retirées, sans préciser si elles étaient parties parce que le calme était revenu ou si leur retrait avait permis aux insurgés de revenir.

Souleimane-Bek, située sur la route principale reliant Bagdad au nord de l'Irak, avait déjà connu des combats similaires en avril quand 150 insurgés avaient brièvement pris le contrôle de la ville avant d'en être chassés par l'armée.

Ces combats rappellent, à une moindre échelle, ceux menés actuellement par l'armée et la police, appuyées par des tribus pro-gouvernementales, dans la province occidentale d'Al-Anbar, où des combattants de l'EIIL, d'autres insurgés et des tribus hostiles au pouvoir ont pris le contrôle de Fallouja et d'une partie de la ville voisine de Ramadi.

Les forces gouvernementales ont lancé début janvier un assaut pour reprendre ces secteurs, jusqu'à présent sans succès.

L'Irak connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007. Selon le gouvernement, plus de 1.000 personnes ont été tuées durant le seul mois de janvier.

Vendredi, des hommes armés ont abattu quatre policiers près de Tikrit (centre), tandis que les forces de sécurité ont tué six insurgés dans la province de Kirkouk (nord), ont annoncé des responsables.

Experts et diplomates étrangers ont maintes fois évoqué le mécontentement de la communauté sunnite comme étant l'une des causes des violences qui se multiplient à l'approche des élections générales prévues en avril.

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