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Crise à la Fédération des commissions scolaires

Crise à la Fédération des commissions scolaires

Trois importantes commissions scolaires claquent la porte de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Les commissions Marguerite-Bourgeoys, Marie-Victorin et celle des Grandes-Seigneuries ne se reconnaissent plus dans les choix et les positions de leur regroupement. La Fédération leur lance un appel à l'unité dans un contexte budgétaire difficile.

Un texte de Thomas Gerbet

La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est une indemnité de départ nouvellement autorisée pour le poste de présidente de la Fédération. Dans le contexte de compressions budgétaires imposées par Québec, plusieurs présidents de commissions ont eu du mal à l'avaler.

« Ils ont décidé de lui donner une indemnité sans tenir compte des difficultés financières des commissions », explique la présidente de la commission scolaire des Grandes-Seigneuries, Marie-Louis Kerneïs. « On estime que c'est un manque de sensibilité politique à notre réalité ». Sa commission scolaire se désafilliera de la Fédération le 31 mars.

La présidente de la commission scolaire des Grandes-Seigneuries exprime également son malaise face à l'hétérogénéité des revendications des différentes commissions dans toutes les régions du Québec. Elle donne l'exemple de commissions scolaires en milieu rural « qui veulent sauver des écoles avec huit élèves », alors que plusieurs écoles de la région de la région de Montréal débordent. Elle mentionne aussi l'épineux dossier de l'anglais intensif en 6e année sous le gouvernement Charest. « La Fédération doit faire des compromis tellement dilués que la voix forte, elle devient limitée ».

Réaction de la Fédération

Dans un communiqué, la FCSQ « prend acte » de la décision des commissions scolaires concernées, mais « s'explique mal [leur] décision [...] dans un contexte qui commande plutôt la solidarité ».La Fédération exprime le souhait que comme certaines villes qui ont claqué la porte de l'Union des municipalités du Québec, « elles feront le constat que l'union et la solidarité des commissions scolaires est plus avantageuse. Le dialogue en vue d'un éventuel retour est toujours possible. »

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